Le coronavirus a au moins permis à des employés du secteur bancaire de garder temporairement leur emploi
À travers le monde, nombreuses sont les enseignes bancaires à mettre sur pied des plans de restructuration qui visent essentiellement à supprimer de nombreux postes. Ce qui se présente comme une mauvaise nouvelle pour des milliers d’employés qui ont cependant obtenu un moment de répit notamment, grâce à l’épidémie du coronavirus.
L’arrivée du Covid-19 est certes une mauvaise nouvelle pour tous. La preuve, cette épidémie a chamboulé le monde en le plongeant dans une crise sanitaire sans précédent entrainant des problèmes sociaux et économiques non négligeables.
Ce qui ne pourrait pas être tout à fait le cas pour les milliers d’employés du secteur bancaire qui étaient à deux doigts de perdre leur emploi. Tout simplement parce que l’entrée en scène de cette pandémie a permis à ces derniers de garder leur poste. Du moins, temporairement si l’on croit les décisions prises par différentes enseignes qui ont prévu des plans de restructuration visant essentiellement à réduire leur effectif.
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Sauvés par le coronavirus
Bien avant que le coronavirus n’arrive, la mise en œuvre de leur plan de restructuration était plus une priorité pour les établissements bancaires que d’empêcher les clients de changer de banque. D’ailleurs, ils étaient bien nombreux à y penser si ce n’est que d’énumérer HSBC, Lloyd's Banking Group, Deutsche Bank, Crédit Suisse, BNP Paribas ou encore Bank of America.
S’agissant d’enseignes françaises, américaines, suisses, anglaises et allemandes, l’on pourrait dire que la tendance est universelle. Celle qui prévoit essentiellement des suppressions de postes.
Ainsi, des milliers d’individus étaient sur le point de perdre leur emploi, mais aux dernières nouvelles, tout indique qu’ils sont sauvés par le gong ou plus précisément, par le coronavirus. C’est du moins, l’une des plus grandes raisons citées par les employeurs qui ont récemment pris la décision de suspendre leurs projets de débauchage.
Du côté d’ HSBC par exemple, son directeur général a fait savoir que :
Du fait de l'impact extraordinaire du Covid-19, nous avons décidé de faire une pause, pour l'instant, pour la grande majorité des licenciements associés à ce programme quand les notifications n'ont pas déjà été émises.
Les dirigeants de Société Générale et de Lloyd's Banking Group aussi sont également du même avis en faisant respectivement valoir que :
Je ne crois pas que c'est dans ce genre de situation que nous allons annoncer des mesures de restructuration. C'est une question de décence.
Notre priorité est de nous concentrer sur nos clients et nos collègues pendant cette période sans précédent jusqu'à ce nous voyions un retour à une plus grande stabilité dans le monde qui nous entoure.
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Une période de sursis pour des milliers d’employés
Compte tenu de ces explications fournies par les institutions bancaires, l’on serait tenté de penser que le Covid-19 a engendré au moins un effet positif puisqu’il a permis à certains individus de garder leur emploi. Et en y regardant de près, l’on peut dire qu’ils sont bien nombreux à se retrouver dans la liste. Soit près de 600 000 postes en tenant compte des :
- 35 000 chez HSBC ;
- 780 chez Lloyd's Banking Group ;
- 18 000 chez Deutsche Bank ;
- 640 chez BNP Paribas.
À préciser que ce chiffre est loin de représenter la majorité puisque d’autres institutions ont omis de partager le nombre de salariés concernés auprès de leurs établissements. Et puisque les décisions de suspendre les mesures de restructurations sont étroitement liées au Covid-19, il est aussi facile de penser que ces employés ont tout simplement obtenu une période de sursis. Le temps que cette pandémie disparaisse.
Après tout, certains observateurs estiment qu’en ces temps de crise, procéder au licenciement est politiquement délicat d’autant que ces opérateurs financiers ont, en parallèle, reçu le soutien des gouvernements et des banques centrales pour les aider à garder la forme. Ce, dans l’objectif de permettre à ces derniers de continuer à soutenir financièrement les entreprises, les principaux piliers de l’économie mondiale.