2018, l’année de toutes les hausses
L’année 2018 réserve bien de mauvaises surprises aux Français à cause des réformes économiques prises en 2017. Tous les secteurs d’activité sont concernés par une augmentation de tarifs ou de cotisations. Les épargnants désireux d’expérimenter la mobilité bancaire vont également subir les effets négatifs de ces mesures. Tour d’horizon !
Décidément, l’année 2018 commence mal pour les Français. En cause : une série de réformes votées en 2017 qui donne lieu à des hausses dans presque tous les secteurs d’activité.
Mieux vaut par exemple bien stationner à Paris, au risque de se voir sanctionner d’une amende allant jusqu’à 50 euros, alors qu’elle était de 17 euros sur tout le territoire jusqu’en 2017.
En outre, les Français vont aussi devoir payer plus pour se réchauffer, à cause de l’augmentation du prix des gaz. De leur côté, les banques pénalisent aussi les clients infidèles, via une hausse des prix du transfert des produits d’épargne.
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Une augmentation généralisée
Le Jour de l’An 2018 a été ponctué d’augmentation de tarifs. La quasi-totalité des secteurs d’activité (transport, énergie, assurance…) sont concernés. Une situation qui découle d’un certain nombre de réformes votées l’année dernière.
Dans le domaine du transport, un « forfait de post-stationnement » remplace les amendes pour défaut de stationnement. À Paris et selon les arrondissements, son montant varie par exemple de 35 à 50 euros, alors que l’amende était de 17 euros sur tout le territoire.
En revanche, le passe Navigo reste le même en Île-de-France. Pour ceux qui se déplacent sur de courts trajets et à longueur de journée, on a créé le « Navigo Jour ». Son prix va lui aussi augmenter de 7,50 à 10 euros, selon les zones.
En ce qui concerne les énergies, une hausse de 6,9 % est constatée au niveau des tarifs réglementés du gaz. Un chèque énergie d’une valeur moyenne de 150 euros prend aussi la place des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz.
Sans surprise, les tarifs des carburants à la pompe accusent aussi des augmentations : 3,84 centimes/litre pour l’essence et 7,6 centimes pour le gazole. Cette hausse est à attribuer à l’alignement de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence sur les trois prochaines années.
Frais bancaires et transfert de produits d’épargne
Le secteur des banques et des assurances n’est pas épargné par la hausse généralisée. Des études ont par exemple permis de prévoir une augmentation de 0,25 % de la dépense moyenne annuelle des Français par rapport à 2017.
Elle va s’établir ainsi à 194,30 euros. Dans le cadre d’une mobilité bancaire, les frais de transfert de PEA (Plans d’épargne en actions) seront aussi majorés de 10 % contre 9 % pour le PEL (Plans épargne logement).