La filiale en ligne de Société Générale tend à rester dans le coup malgré la forte concurrence des néobanques.
Le directeur général de la banque en ligne de Boursorama a livré quelques confidences lors d’une interview. Les questions se rapportent notamment sur leur approche afin d’attirer de nouveaux clients et la concurrence des établissements financiers nouvellement présents sur le marché bancaire français. La thématique des enseignes déployées sur Internet a aussi été abordée, et plus précisément la fiabilité d’effectuer ce genre de mouvements d’argent.
Le marché bancaire français a vu débarquer une trentaine de nouveaux organismes financiers proposant une vision nouvelle quant à la manière de gérer des fonds. Ces derniers ont, pour la plupart, surfé sur la dynamique des Smartphones, qui offraient la possibilité de tout faire depuis son téléphone portable.
Une rude concurrence qui n’a pas pour autant découragé la Boursorama Banque, fondée en 1998. En effet, cette dernière a décidé de se joindre à la compétition avec une approche plus ou moins semblable. La preuve, dans une interview, son directeur général, Benoit Grisoni, a abordé plusieurs sujets, notamment l’offre, la stratégie, les projets de cet organisme e-financier.
La Boursorama face à la concurrence des néobanques
Plusieurs néobanques ont fait leur entrée sur le marché, une rude concurrence qui impose à Boursorama de se démarquer. Son directeur général a d’ailleurs répondu à la question sur les raisons qu’un client aurait à opter pour son établissement au lieu d’un autre. Selon lui, le secret réside dans les services additionnels et performants proposés par son établissement, sans oublier la stratégie de croissance forte mise en œuvre par celui-ci.
En effet, cette enseigne financière possède 33 milliards d’encours qui sont répartis équitablement entre les crédits, les livrets, les dépôts, l’assurance-vie et la bourse. Un critère de choix offrant la possibilité aux clients d’effectuer diverses opérations.
Comparée à ces néobanques, la Boursorama propose en plus des chéquiers, des compte-titres, des crédits de consommation et immobilier à sa clientèle. De plus, leurs frais de service sont plafonnés à 10 euros par an alors que ceux appliqués chez les concurrents sont nettement plus élevés, à raison de 150 à 200 euros.
Comme l’a déclaré Benoit Grisoni :
La banque, il faut que ce soit sexy.
Benoit Grisoni
Un aspect primordial pour attirer de nouveaux clients et les rassurer. Dans cette optique, la Boursorama a révisé son application mobile, qui était mal notée il y a deux ans. Ainsi, ces dirigeants ont sorti une mise à jour proposant une interface personnalisée et ont également lancé la carte virtuelle. Cette dernière permet d’effectuer des achats sur les plateformes Apple Pay ou Google Pay et chez les commerçants équipés.
Les garanties de sécurité des établissements e-financiers
Mais cette nouvelle approche des banques, c’est-à-dire la possibilité d’effectuer des transactions en ligne ne fait pas l’unanimité. Les sociétaires se posent des questions quant à la sécurité informatique.
Des doutes qu’a souhaité dissiper le directeur général de la Boursorama Banque. Il a indiqué que la plupart des enseignes bancaires sont numérisées depuis un certain temps déjà et de nombreux efforts avaient déjà été déployés. À tel point que l’écart avec les établissements classiques est quasiment nul. Cependant, il a tenu à réaffirmer que :
La sécurité 100 % n’existe pas.
Un autre gage de fiabilité, dont bénéficie Boursorama, est son actionnaire La Société Générale, qui apporte des garanties de dépôts d’autres banques.