L’annonce du lancement de la cryptomonnaie de Facebook en 2020 suscite bien des préoccupations du côté des régulateurs et des autorités mondiales. Au sein de l’Union européenne, les ministres des Finances préconisent une approche « proportionnée et différenciée » pour répondre aux nouveaux enjeux créés par ces monnaies virtuelles.
À travers le monde, les autorités de régulation et les décideurs s’attaquent au problème des cryptomonnaies après la présentation du projet Libra que Facebook prévoit de mettre en circulation en 2020. Celle-ci pourrait toutefois être repoussée à une date ultérieure en attendant qu’une réglementation adaptée soit en place.
Important L’Europe, en particulier, s’oppose au développement et à la mise sur le marché de monnaies numériques tant que l’intégralité des risques potentiels n’a pas fait l’objet d’une analyse approfondie.
C’est en substance, le contenu d’un texte soumis aux ministres des Finances européens et qui devrait être adopté avant la fin de l’année.
Pour qu’un accord mondial concernant les monnaies virtuelles entre en application au sein de l’UE, cette dernière devra au préalable avoir la garantie que tous les points sensibles (juridique, réglementaires, contrôle) ont été clairement identifiés et que des réponses appropriées ont été trouvées pour chacun d’entre eux.
L’objectif est d’être en mesure de faire face aux défis associés à l’émergence des cryptoactifs. En novembre, Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, a appelé à une
« Approche commune avec les États membres afin de tirer profit des avantages des cryptomonnaies tout en protégeant l’ensemble du marché par un traitement « proportionné » des risques ».
Valdis Dombrovskis.
Les ministres et les régulateurs reconnaissent en effet l’importance des innovations technologiques pour renforcer la compétitivité de l’Europe sur la scène internationale. Le secteur financier est particulièrement concerné, les outils digitaux permettant des paiements instantanés et à prix réduit facilitant les transactions transfrontalières constituent une attente forte.
Toutefois, Libra, la devise virtuelle du géant américain, inquiète le G7. Du fait de sa portée (2,4 milliards de personnes), les ministres redoutent son potentiel impact sur la souveraineté et la politique monétaires, le fonctionnement et la sécurité des systèmes de paiement, ainsi que la stabilité financière en général.
Ils ont ainsi fixé une liste de critères que la monnaie électronique de la société de Mark Zuckerberg devra respecter.
Pour Valdis Dombrovskis,
« Ce projet met en lumière la nécessité de développer des solutions de paiement transfrontalières performantes rapides et moins coûteuses, qui manquent en Europe, et de favoriser l’essor de l’environnement fintech, en retard par rapport à d’autres régions ».
Valdis Dombrovskis.
La Banque centrale européenne (BCE) elle-même réfléchit à l’éventualité de créer sa propre monnaie numérique.
Possiblement avec d’autres banques centrales. Elle collabore déjà avec la Banque du Japon sur la définition de normes techniques relatives aux cryptomonnaies pour tous les banquiers centraux.
Selon un responsable au sein de l’institution,
« L’un des scénarios à l’étude prévoit la possibilité d’ouvrir un compte bancaire auprès de la BCE, minimisant ainsi les coûts de transaction, mais empiétant sur le territoire des banques et services de paiement »
Une autre option, moins ambitieuse, envisage la remise de monnaie virtuelle ou des jetons par la BCE aux acteurs bancaires, charge à ces derniers de les distribuer par la suite à leurs propres clients. Dans tous les cas, différents freins liés aux aspects technique et juridique doivent encore être levés.
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