Un prêt étudiant contribue-t-il à l’égalité des chances ?
Ceux qui décident de poursuivre leurs études supérieures doivent préalablement disposer du budget nécessaire. Sauf qu’il n’est pas forcément aisé pour les concernés de réunir suffisamment de fonds étant donné le coût actuel de la vie estudiantine. Avec la hausse des frais de scolarité et du logement, certains choisissent de contracter un prêt adapté à leurs besoins.
Poursuivre un cursus universitaire est un luxe auquel certains étudiants n’ont pas accès. D’ailleurs, la précarité étudiante est toujours d’actualité. La paupérisation de cette catégorie de population fait que nombre de jeunes ne peuvent payer leur loyer sans bénéficier au préalable d’un apport financier. Tel est le constat formulé par la présidente de la Fage (Fédération des associations générales étudiantes), Orlane François.
Les banques proposent justement des prêts étudiants à un taux annuel effectif global qui varie entre 0,90 % et 1 %. Quant à la durée de remboursement, elle dépend aussi bien de la situation financière du souscripteur que de la politique propre à la banque.
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Des établissements sélectifs qui tiennent à la sécurité de leur investissement
Si certaines banques font prévaloir l’égalité des chances lorsqu’elles octroient des prêts aux étudiants, d’autres reconnaissent privilégier certains dossiers.
Par exemple, certains établissements de crédit préfèrent accorder leur confiance aux personnes inscrites dans des facultés ou des universités de renom. Ceci dit, les étudiants qui poursuivent leur cursus au sein d’une grande école d’ingénieur peuvent prétendre à des conditions d’emprunt particulièrement attractives.
Quant à d’autres enseignes, elles se montrent plus clémentes sur la question de l’âge. Les jeunes de 16 ans qui alternent entre les cours et leur travail peuvent d’ores et déjà bénéficier d’un prêt étudiant.
Aux dernières nouvelles, ce type de crédit est de nouveau garanti par l’État dès lors que l’usager se tourne vers un établissement bancaire partenaire. Le plafond est fixé à 15 000 euros. Encore faut-il que l’étudiant en question ait moins de 28 ans.
Certaines banques peuvent demander une contrepartie
Avant d’accorder un prêt bancaire, certains établissements peuvent demander aux étudiants emprunteurs d’ouvrir un compte bancaire. Mais avant de passer par une quelconque étape, l’intéressé peut faire appel à un conseiller qui l’aidera par exemple à définir ses besoins financiers, après qu’il ait assisté aux salons de l’orientation. Toutefois, un parcours sans faute et un bon dossier scolaire ne suffisent pas toujours.
Pour l’étudiant qui a obtenu un crédit bancaire, l’enjeu consiste à devenir stable financièrement pour être à même de rembourser seul le prêt, sans forcément le soutien des parents.
Mais il arrive que ces derniers se voient contraints de fournir une caution parentale pour que leur enfant obtienne un crédit. En même temps, les étudiants ne disposent pas encore de fiche de paie.