JP Morgan a conjugué hausse des coûts et profits record en 2021
En ces débuts d’année, nombreuses sont les entreprises à publier leur bilan annuel pour la saison 2021. Les banques américaines n’échappent pas à cette règle comme pour le cas de JP Morgan qui a ouvert la voie du côté des poids lourds de Wall Street en démontrant pour sa part que, malgré la hausse des coûts, la croissance était bien au rendez-vous.
Dans le cadre d’un comparatif frais bancaire, des analystes ont concentré leurs regards sur les banques américaines. L’occasion leur permettant de découvrir que les géants de Wall Street sont de plus en plus nombreux à publier leur bilan annuel pour 2021.
Une période d’exercice encourageante selon ces observateurs indiquant qu’après le ralentissement de 2020, ces derniers ont retrouvé le cap de la rentabilité. Mieux encore, ils ont renoué les liens avec la croissance en récoltant des résultats plus qu’encourageants. Dans le lot, JP Morgan peut se targuer d’enregistrer la meilleure performance, malgré le poids de ses dépenses empruntant une voie ascendante.
Je compare les offres bancaires
Les dépenses ont tendance à peser lourd…
Dernièrement, le cours du titre de JP Morgan a affiché un léger recul. Non pas sans raison selon les analystes estimant que cet aboutissement a un lien avec la tendance haussière de ses dépenses passant de 1% en 2020 à 4,7%, alors qu’en parallèle, la performance de ses activités de trading était plutôt décevante à la fin de l’année.
De quoi, inciter les investisseurs à mettre un frein sur les placements selon les observateurs estimant qu’en 2022, les probabilités sont plutôt élevées pour que ces derniers continuent sur cette voie. Ce, pour la simple raison que pour cette saison, JP Morgan s’attend à une hausse de 8% sur ses coûts qui devraient s’établir à 77 milliards de dollars et qui seraient portés par des facteurs majeurs selon les experts d’UBS mettant en exergue :
- La hausse attendue des investissements technologiques ;
- La tension sur le marché de l’emploi poussant les salaires à la hausse.
Rien de trop alarmant selon Jamie Dimon, PDG de JP Morgan qui, pour sa part, préfère regarder du côté des indicateurs permettant de tabler sur une issue plus encourageante comme :
- Le marché du crédit jugé sain ;
- Les consommateurs qui bénéficient de la croissance de l’emploi et des salaires.
Je compare les offres bancaires
… Les profits aussi
Pour JP Morgan, la hausse des coûts était certes au rendez-vous en 2021 pour laisser croire que ces dépenses ont pesé lourd sur ses profits. Une erreur selon les spécialistes mettant en avant les indicateurs faisant penser à une période d’exercice des plus performantes se manifestant principalement à travers un résultat net propulsé par différents leviers. À savoir :
Des aides publiques massives limitant les faillites des entreprises et permettant à la banque de puiser dans ses réserves ;
- Les dépôts en hausse chez leurs clients particuliers ;
- Une consommation effrénée dopant l’activité des cartes de crédit ;
- Le dynamisme du marché de l’immobilier ;
- Les opérations de fusion-acquisition faisant bondir les commissions à hauteur de 37% au quatrième trimestre.
Les ingrédients nécessaires pour créer une explosion selon les spécialistes constatant un accroissement de 66% sur la période par rapport en 2020 pour s’établir à 48,3 milliards de dollars. Soit, à un niveau bien plus élevé que le record établi en 2019 qui, rappelons-le, était à 36 milliards de dollars. À Jamie Dimon d’ajouter :
L’économie continue de bien se porter malgré les vents contraires liés au variant Omicron, à l’inflation et aux goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement.
Jamie Dimon
Et JP Morgan n’est pas l’unique établissement à profiter de cette belle conjoncture étant donné que deux autres ont également enregistré un résultat net bondissant à :
- 99% pour Citigroup passant de 11 milliards de dollars à 21,9 milliards ;
- 538% pour Wells Fargo passant de 3,4 milliards de dollars à 21,5 milliards.