Une chance de se reconstruire pour les banques grecques
Après avoir sombré dans des problèmes financiers, les banques grecques sont maintenant dans le droit chemin et comptent se reconstruire pour retrouver leur notoriété. En effet, avec un résultat très satisfaisant ainsi qu’une recapitalisation en 2015, tout va pour le mieux. Ce qui n’est pas le cas d’un autre établissement.
Si auparavant les banques grecques étaient réputées pour leurs problèmes financiers, tout semble indiquer que ce n’était plus le cas au début de mois de mai. Du moins, ce que laisse paraitre la BCE (Banque Centrale Européenne) en publiant les résultats des tests de résistance qui ont été considérés comme étant rassurants.
La Grèce et ses partenaires financiers européens peuvent, alors souffler pendant un certain temps. Quoi qu’il en soit, le pays ne pourrait plus compter sur le soutien de l’Europe puisque le système de recapitalisation de 2105 dont il a bénéficié prendra fin cet été. De plus, les établissements bancaires doivent encore faire face à leurs créances douteuses.
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Des résultats satisfaisants, mais non confirmés
Il se pourrait bien que la croissance de la Grèce se situe dans le rouge après trois ans. Les quatre plus grandes banques perdraient, alors un fonds propre brut de 15,5 milliards d’euros. Cette prévision émane du test de résistance réalisé par le superviseur de la banque européenne.
Dans un contexte plus détaillé, une diminution du ratio de capital connu sous le nom de Common Equity Tier One (CET1) est à craindre. Soit une baisse de 9 points de pourcentage.
Bien qu’il existe déjà un ratio de CET1dont le minimum devrait être de 4,5%, il apparaît que les banques grecques sont nettement au-dessus de ce niveau réglementaire vu que leur coefficient est supérieur à 5,5%. Ce qui n’a pas été ignoré par l’agence de notation qui souligna ceci :
Un niveau qui était largement considéré par les participants de marché comme un seuil non officiel pour le test.
Le défi pris par les banques grecques
D’après la BCE, les établissements bancaires grecs devraient redoubler d’efforts afin de ne pas sombrer dans une situation désastreuse concernant leurs fonds propres. Celle qui les obligerait de nouveau à solliciter une recapitalisation et qui pourrait éventuellement inciter les clients à changer de banque.
En ce qui concerne, Piraeus Bank, une stratégie visant à renforcer son capital est mise en œuvre. Quant à NBG, Eurobank et Alpha Bank, ils estiment qu’aucune nouvelle augmentation de capital n’est nécessaire.
Quoi qu’il en soit, une agence de notation a précisé que :
Les résultats des stress tests vont donner du temps aux banques pour se concentrer sur la réduction de leurs stocks de créances douteuses, leur principal défi en termes de crédit.