Les sanctions occidentales menées contre la Russie pourraient servir de levier au Bitcoin
Les sanctions occidentales menées contre la Russie pourraient servir de levier au Bitcoin. C’est du moins, ce que s’accordent à dire certains analystes constatant que suite à une déclaration du président russe, le poids de cette cryptomonnaie a fait un bond considérable sur le marché boursier ainsi que celui du gaz.
Parmi les impacts de la guerre en Ukraine figurent les sanctions économiques imposées par les Occidentaux en guise de répressions contre la Russie. L’une d’elles consiste à bloquer le système financier du pays en pénalisant banque centrale, banque en ligne et classique ainsi que la devise russe.
Conscient du risque, la nation se voit contrainte de se protéger et de contrattaquer selon Vladimir Poutine déclarant dans ce sens que les versements en dollar et en euro ne sont plus acceptés pour les livraisons de gaz russe à l’Union européenne. Le Président a même évoqué le fait qu’ils pourraient être remplacés par le Bitcoin ajoutant ainsi un élément de taille parmi ses leviers de développement.
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Un obstacle de levé du côté du minage
Ces dernières années, force est de constater que le Bitcoin détient une certaine longueur d’avance sur une bonne majorité des cryptomonnaies. Et d’après les observateurs, sa notoriété aurait tendance à se renforcer maintenant qu’un obstacle majeur a été levé du côté du minage selon Bloomberg annonçant que :
ExxonMobil a mis en place un programme d’utilisation de ses excédents de gaz naturel, habituellement brûlés en plein air à l’extraction, pour alimenter en électricité des « mines » de Bitcoin.
Une bonne nouvelle pour les investisseurs rattachés à cette crypto selon l’analyste Marcus Sotiriou estimant que cette initiative enlève une épine de leur pied concernant l’empreinte écologique du processus de création du Bitcoin en faisant valoir que :
En utilisant une source d’énergie d’ordinaire gaspillée à l’extraction, ce géant américain des hydrocarbures permet de garantir un minage de bitcoin plus propre.
Marcus Sotiriou
Un coup de booste de la part de la Russie
À part cette initiative rendant plus écologique son minage, le Bitcoin a aussi reçu un coup de booste de la part de la Russie selon les analystes constatant que cette crypto a récemment affiché un niveau record en dépassant la barre des 45 000 dollars en cours de séance. Ce, pour la simple raison que Vladimir Poutine a évoqué l’éventualité pour cette cryptomonnaie de devenir le moyen de paiement pour l’achat de gaz russe à la place du dollar et de l’euro. En ce sens, ce chef d’État a d’ailleurs déclaré que :
La Russie n’accepterait plus de versements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l’UE.
Une décision qui concerne spécifiquement les pays ayant décidé de sanctionner la Russie selon un parlementaire russe précisant que pour les nations exclues de cette liste, la possibilité d’utiliser leurs monnaies locales est maintenue même si elles peuvent également faire appel au Bitcoin.
Une fois de plus, cette cryptomonnaie est avantagée selon Marcus Sotiriou qui ne s’est pas retenu pour dire que :
L’idée que le pétrodollar pourrait être remplacé par un pétrobitcoin ajoute une nouvelle façon de voir les cryptoactifs.
Marcus Sotiriou
Mais puisque cette décision a été prise en guise de réplique face aux sanctions occidentales, inutile de préciser qu’elle est vue d’un mauvais œil par les concernés comme c’est le cas pour la BCE qui, à travers Christine Lagarde, a fait savoir que :
Parmi toutes les catégories d’actifs numériques, les cryptoactifs me préoccupent le plus dans le contexte russe.
Christine Lagarde
Reste à connaître la position de la Chine selon l’analyste Ipek Ozkardeskaya faisant remarquer que :
La Chine déteste le bitcoin et a interdit son utilisation.
Ipek Ozkardeskaya