Trading d’actions : Revolut revoit ses tarifs à la hausse pour la deuxième fois en six mois
La fintech britannique cherche à engranger le maximum de profits grâce à ses clients adeptes de marchés boursiers. Pour cela, elle va de nouveau augmenter les frais qu’elle perçoit sur les opérations de trading d’actions effectuées sur sa plateforme. Cette hausse, qui est la deuxième en six mois, devrait intervenir début septembre.
Un prélèvement d’un euro minimum pour chaque transaction
Chaque transaction effectuée en Europe est facturée à 1 euro. Toutefois, tous les clients bénéficient d’une opération à zéro frais par mois et cette possibilité peut évoluer en fonction de l’option souscrite.
Ceux qui sont abonnés à l’offre Revolut Plus ont par exemple droit à 3 transactions gratuites. Ce plafond s’élève à 5 avec l’offre Revolut Premium, puis devient illimité pour les clients Metal.
Pour l’instant, rien ne permet de savoir si Revolut va également réviser le montant de la commission ou changer le nombre d’opérations de retrait gratuites pour chaque compte.
Selon les services proposés, certaines néobanques peuvent vous aider à mieux gérer votre argent plus que d’autres. Pour trouver celle qui correspond à vos besoins, il est conseillé d’utiliser un comparatif néobanque.
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Moins intéressante depuis l’arrivée du Brexit
Revolut proposait les meilleurs services de courtage en ligne et constituait une excellente alternative à Trade Republic ou encore Degiro. Toutefois, le Brexit a rebattu les cartes.
Important À la fin de l’année 2020, les utilisateurs de l’offre de trading ont reçu un mail de la part de la néobanque dans laquelle celle-ci expliquait que la plateforme ne pouvait plus proposer les mêmes garanties après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Sur une page de FAQ, la fintech a rappelé aux clients que même si leurs investissements n’étaient plus couverts par la règlementation de l’UE, ils étaient tout de même pris en charge par la réglementation britannique.
Certes, Revolut a perdu son passeport financier lié à sa licence britannique. Toutefois, elle pourra continuer à exercer son activité en Europe, mais en tant que représentant désigné de Revolut Travel Ltd qui est autorisée par la Financial Conduct Authority. La nouvelle prescription sera à peu près la même que celle de l’UE, c’est-à-dire stricte.
Depuis ce changement, la néobanque britannique a décidé de se concentrer sur le développement de son activité de cryptomonnaies.