Le Monde a récemment publié un classement des tarifs appliqués par les établissements bancaires évoluant sur le marché français. Selon cette étude, les banques numériques s’imposent encore une fois comme les acteurs les moins chers de l’Hexagone. Elles bénéficient de ce statut depuis plus de dix ans, notamment grâce à leur modèle économique avantageux.
Boursorama banque propose actuellement les tarifs les plus compétitifs du marché, d’après le dernier comparatif bancaire commandé par Le Monde. Ainsi, l’enseigne a réussi à décrocher ce titre pour la treizième année d’affilée. Les banques digitales monopolisent par ailleurs les trois premières places du classement, sur la majorité des cas analysés.
L’étude se base concrètement sur six profils clients différents. Outre le jeune actif et l’inactif, l’analyse couvre l’employé, le cadre, le cadre supérieur et l’utilisateur 100 % mobile. La filiale de Société Générale s’est néanmoins démarquée sur tous ces modes de consommation. De plus, elle ne prévoit pas de frais sur la plupart des services standards dans le secteur.
Les banques en ligne font désormais partie du quotidien des consommateurs, selon les spécialistes. D’ailleurs, les acteurs dématérialisés comptent actuellement plus de 7 millions d’utilisateurs dans tout l’Hexagone. 2,5 millions d’entre eux sont notamment des clients de Boursorama, le leader du marché en France. ING, pour sa part, revendique 1 million de clients et se classe en seconde position.
Fort de ce succès, la filiale de Société Générale vise les 4,5 millions d’utilisateurs d’ici 2024. Elle a même réaffirmé cet objectif ambitieux en décembre dernier. Les nouveaux acteurs du secteur sont toutefois confrontés à un défi non négligeable sur le long terme. En effet, les consommateurs hésitent encore à les choisir comme banque principale.
Pour l’heure, les banques digitales sont surtout utilisées pour les opérations courantes telles que les retraits de cash, les paiements… De plus, le rapport des Français à la banque a significativement changé ces dernières années. Comme l’a expliqué Julien Bet, de Bain & Company, relayé par Le Monde :
Jusqu’au début des années 2000, on ouvrait un compte dans une seule banque et on lui restait fidèle. Aujourd’hui, la relation bancaire est de plus en plus fragmentée: de nombreux clients ont ouvert un compte dans plusieurs banques et testent aussi des Fintech pour leurs opérations du quotidien.
Julien Bet
De leur côté, les banques classiques misent sur leurs produits et services pour résister aux prix compétitifs des enseignes dématérialisées. Elles ont, par exemple, facilité les reports des mensualités des prêts durant le premier confinement. De même, ces acteurs comptent sur leur solide expérience en épargne pour gagner la confiance des consommateurs dans ce domaine.
Dès leur apparition, les banques digitales ont été capables de proposer des tarifs particulièrement bas grâce à l’absence d’établissements physiques. Ce modèle de distribution génère en effet des coûts de gestion conséquents pour l’ensemble de la structure. Ainsi, ces charges se répercutent inévitablement sur les prix dans le modèle bancaire classique.
Face à ces nouveaux acteurs, les banques de réseau ont rapidement pris conscience de leur handicap. Elles ont donc été contraintes de resserrer progressivement leur réseau d’agences. De plus, la conjoncture globale a obligé les opérateurs économiques à limiter au maximum les dépenses pour ne pas disparaître. Les enjeux financiers ont ainsi pris une toute nouvelle ampleur dans ce milieu devenu très concurrentiel.
Quoi qu’il en soit, les groupes traditionnels sont parvenus à réduire peu à peu l’écart avec les enseignes dématérialisées. Cette évolution s’est notamment produite sur le plan technologique, organisationnel et opérationnel. Concrètement, ces établissements ont réussi à faire baisser les coûts pour pouvoir s’aligner sur les tarifs des banques digitales.
Dans l’ensemble, ce contexte est propice à la réduction globale des prix pour le bonheur des consommateurs. Les tarifs sur le marché ont d’ailleurs reculé de 0,65 % depuis le début de l’année, selon l’étude citée. D’après les experts, cette tendance à la baisse s’explique en partie par l’intensification de la concurrence dans le secteur.
Cependant, le phénomène vient aussi de l’apparition des nouvelles offres, souvent gratuites, entrainant logiquement une réduction de la moyenne. En revanche, les prix des offres classiques restent globalement inchangés. Certaines formules tendent même à augmenter, à l’instar des frais de tenue de compte ou de transaction par cartes bancaires.
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