Des doutes s’installent sur la fiabilité de la sécurité des terminaux de paiement Android
Avec l’accélération de l’innovation technologique, l’univers des terminaux de paiement voit naître davantage de nouveaux systèmes d’exploitation qui viennent concurrencer les modèles classiques. Ce serait bien le cas pour les terminaux Android qui gagnent du terrain, mais qui sèment le doute auprès de certains acteurs quant à leur niveau de sécurité.
Face à l’essor de la digitalisation accéléré par la pandémie du coronavirus, le paiement sans contact est devenu un critère majeur permettant à une enseigne financière de prétendre au titre de la meilleure banque en ligne ou classique. Ce qui explique le choix de nombreux acteurs à prendre la ligne de départ dans une course visant à proposer des terminaux de paiement offrant le service le plus performant en utilisant différentes technologies.
PAX est l’un de ces challengers qui, pour faire la différence, propose à la clientèle des terminaux Android (SoftPos) qui ont tout pour séduire. De quoi assurer leur croissance dans la mesure où les doutes qui planent sur leur niveau de sécurité venaient à s’éclaircir.
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Les terminaux SoftPos sont de la partie
Avec l’engouement montant pour le paiement sans contact, un nouveau filon s’est présenté aux acteurs financiers qui sont bien nombreux à tenter d’en tirer la meilleure partie en mettant à la disposition des clients des machines d’encaissement répondant à ce besoin.
De ce fait, inutile de préciser que la concurrence est à son apogée sur ce marché dominé par des opérateurs traditionnels tels que Ingenico ou Verifone qui peuvent compter sur des terminaux classiques qui ont d’ores et déjà fait leurs preuves. Et ils ne sont pas les seuls à prendre cette voie puisque de jeunes entreprises comme iZettle ou SumUp ont également fait un choix pour ce type d’installation.
C’est sur cet univers fortement concurrentiel que PAX a fait son entrée et a su s’y frayer un chemin, grâce à l’innovation technologique. Pour optimiser ses chances, cet opérateur chinois mise en effet sur des outils d’encaissement 2.0 reposant sur le système d’exploitation Android et connus sous le nom de terminaux SoftPos ou encore terminaux Android.
Des machines qui ont tout pour plaire aux utilisateurs selon Samuel Manassé, fondateur de la jeune fintech Yavin qui a opté pour cette technologie en faisant valoir que :
La promesse de ces produits est de permettre d’intégrer dans les terminaux, avec une extrême facilité, toutes sortes de solutions et de services de paiement, à l’image des applications présentes dans un smartphone.
Samuel Manassé
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Des doutes sur le niveau de sécurité
Aussi faciles à manipuler qu’un smartphone, les terminaux PAX ont vite fait de se faire une place dans de nombreux pays comme la France ou les États-Unis en notant que dans l’Hexagone les machines d’encaissement SoftPos sont les premières de la liste à obtenir la certification CB de la part des autorités. La preuve de la fiabilité de cette technologie en matière de sécurité qui est un élément clé pour les professionnels utilisant ces moyens de paiement.
Une authentification qui ne semble pas écarter les doutes auprès de certains utilisateurs estimant qu’en se basant sur le système d’exploitation Android, ces terminaux SoftPos peuvent attirer l’attention des spécialistes de piratage de smartphone. À l’un d’entre eux de partager son point de vue sur le sujet en posant la question suivante :
Est-ce que l’on est prêt à taper son code PIN sur le téléphone d’un commerçant qui s’en sert comme d’un terminal.
Et ils ne sont pas les seuls puisqu’aux États-Unis, la situation est prise d’assaut par les autorités américaines soupçonnant des fuites d’informations confidentielles. Soit, autant de craintes qui peuvent entraver le développement de ces terminaux qui, jusqu’ici, n’ont cependant pas encore été victimes d’usages frauduleux.