Vybe, la néobanque qui cible les centennials
Dans le monde très concurrentiel de la banque, les acteurs doivent faire preuve d’ingéniosité pour tirer leur épingle du jeu. Ceci peut passer par le développement d’une offre innovante, la mise en place d’une politique tarifaire agressive ou bien par le ciblage d’une clientèle spécifique. Vybe, une néobanque française dont l’activité devrait être lancée en septembre, a opté pour cette dernière stratégie et choisi de s’adresser à un public jusqu’ici délaissé par les établissements traditionnels : les centennials, c’est-à-dire les jeunes nés après l’an 2000.
Une banque pour les moins de 20 ans
La création de Vybe remonte à un peu plus d’un an, mais c’est seulement maintenant qu’elle a décidé de se lancer dans l’univers bancaire.
Il s’agira d’une banque mobile qui sera opérationnelle à partir du mois prochain. Mais en attendant, la jeune pousse a bien préparé le terrain, notamment avec le lancement de son application mobile à la fin de l’année dernière.
D’après les chiffres communiqués par la néobanque, l’application a déjà été téléchargée plus de 270 000 fois, alors que le nombre d’utilisateurs présents sur le site s’élève à 900 000.
Important L’offre bancaire s’adressera tout particulièrement aux adolescents, dans la tranche d’âge 13 – 18 ans. Il s’agira surtout de mettre à leur disposition un moyen de paiement ainsi qu’un outil de gestion pour leur argent de poche, en l’occurrence une carte bancaire et une application mobile. Le paiement mobile sera également une option intéressante.
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Toujours sous la supervision des parents
Comme son offre cible avant tout des usagers encore mineurs, Vybe sera dans l’obligation de fournir aux parents un outil de contrôle. Celui-ci leur permettra non seulement de plafonner les dépenses de leur enfant, mais également d’alimenter le compte via des virements bancaires.
D’ailleurs, même l’ouverture du compte ne se fera pas sans l’aval des parents. Les 170 000 précommandes de cartes reçues par la fintech ne pourront être honorées qu’après l’obtention de l’accord parental.
2,2 millions d’euros pour commencer
À l’instar de toutes les jeunes pousses, Vybe finance son développement via des levées de fonds. Avec le concours des investisseurs tels que l’ancien directeur général du Crédit Mutuel Arkea ou encore le CEO de Contentsquare, la fintech peut espérer faire bonne figure sur les plateformes de compararaison néobanque.
Son premier tour de table lui a permis de récolter 2,2 millions d’euros. Outre les investisseurs, elle a aussi réussi à convaincre un grand nombre de partenaires commerciaux (plus de 4 000 marques).