Microcultures s’allie avec la filiale numérique de Crédit Mutuel CIC
Dans le cadre d’un financement participatif sur des projets culturels, la filiale en ligne du Crédit Mutuel CIC, a établi en 2016, un partenariat avec Microcultures, une plateforme de Crowdfunding. Ce partenariat apportera des avantages majeurs aux acteurs culturels ainsi qu’aux projets musicaux. Les artistes et les producteurs sont les principaux bénéficiaires. Une situation qui contribue à la croissance économique et sociale de la France.
En France, le financement participatif est actuellement en développement grâce à un cadre législatif intégralement réformé. Depuis, l’émergence de nombreux acteurs œuvrant dans le domaine se traduit par l’important essor de ce secteur. Tel est l’exemple d’Ulule, une plateforme spécialisée dans plusieurs secteurs comme la mode, la cuisine ou la musique.
Microrcultures, de son côté, a pour objectifs d’intégrer une dimension éditoriale forte, d’accompagner les artistes et d’avoir une nouvelle vision de ce qu’est la production.
Une plateforme qui permet aux artistes indépendants de s’engager pleinement dans leurs projets musicaux. « Contribuer à rendre le monde un peu plus beau » telle est la devise de Microcultures. En effet, l’objectif principal de cette alliance entre Monabanq et Microcultures est de répondre aux besoins des artistes et de leurs fans.
Je compare les offres bancaires
Des millions d’euros investis dans la musique
Selon le baromètre Financement Participatif France/KPMG publié en mars 2017, une hausse de 40% des fonds collectés dans le cadre du Crowdfunding a été enregistrée entre 2015 et 2016. Ce sont notamment des jeunes, urbains et connectés qui sont les plus concernés.
La facilité de l’accès au financement participatif tel qu’Ulule permet ainsi à ce secteur de s’ouvrir à des domaines largement variés. Selon les chiffres, 17800 projets ont été financés par ce système dont 10% représentent la musique.
En revanche, les secteurs musicaux représentent 18% des projets financés par Ulule. La musique tient un rôle important dans le financement participatif. L’arrivée récente d’autres plateformes telles que KissKissBankBank en est une preuve tangible.
À part les subventions ou les programmes d’aide, le Crowdfunding est un autre moyen nécessaire au financement des projets musicaux. Actuellement, plusieurs acteurs musicaux comme les artistes ou les producteurs font recours à ce mode de financement. Non seulement le Crowdfunding permet au public de devenir actif mais également un outil d’aide aux stratégies de diffusion pour les acteurs.
Partenariat entre les deux institutions
En 2015, Monabanq a mis en place un partenariat avec Microcultures en lançant la plateforme Ulule. Le principe de ce projet est simple. Il s’agit de collecter des Likes sur Facebook pour pouvoir bénéficier du financement à son projet. 1 Like obtenu sur Facebook entraîne automatiquement 1 euro versé sur son projet. Ainsi, la banque en ligne versera 1000 euros dès le millième Like collecté sur Facebook.
Monabanq soutient les artistes. Bernard Betsch a, par exemple, obtenu des financements à ses projets d’enregistrement de corde, de fabrication de l’objet physique, de mastering ou de tournage de clip. Tout cela, grâce à son album intitulé « Tout doux » sélectionné effectivement par la banque en ligne.
Les artistes ont la possibilité de réaliser leurs rêves grâce à Microcultures, un label participatif indépendant. Les fans, quant à eux peuvent suivre l’évolution de leurs artistes tout en impliquant au financement de leurs projets.
Sur la plateforme, l’on retrouve trois sessions dont :
- Les projets en cours de financement : œuvre musicale, photographique, théâtrale, événement ou toute autre démarche à dimension artistique.
- Les artistes à découvrir.
- Une section Label.
Le marché du financement participatif s’articule autour des diverses plateformes de plus en spécialisées. Le Crowfunding est un devenu un vecteur important du développement de la finance classique.
Enfin, afin de pouvoir bénéficier d’un financement via le Crowfunding, l’accord de la banque n’est plus obligatoire.