En Martinique, les banques en ligne connaissent un succès grandissant
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Les banques en ligne continuent d’étendre leur sphère d’influence au-delà de la France métropolitaine. Déjà très populaire dans d’autres DOM-TOM, le concept commence à séduire en Martinique. Toutefois, l’arrivée de ces plates-formes web dans l’île n’augure rien de bon pour les banques traditionnelles, qui vont devoir se réinventer pour survivre.
Les banques en ligne tissent leur toile en Martinique
Depuis leur lancement dans les années 2000, les banques en ligne ont rencontré un succès sans précédent. En Métropole, près de 20 % des Français avouent aujourd’hui y détenir un compte. En Martinique, aucune donnée statistique n’est disponible, mais le concept semble connaître un engouement considérable auprès des Martiniquais, et plus particulièrement chez les jeunes et les cadres, qui forment le gros de la clientèle de ces structures.
Le succès de ces plates-formes tient en deux mots : praticité et instantanéité. Que ce soit pour ouvrir un compte en ligne, consulter l’historique de ses dépenses par cartes ou souscrire à un crédit, elles permettent désormais d’effectuer n’importe quelle opération bancaire sur Internet. Fini les longues queues au guichet.
Fini l’attente « interminable » pour obtenir un rendez-vous chez son conseiller. Le client aura son compte à portée de main, et tout cela à moindre coût, car comparé aux établissements classiques, les banques en ligne proposent des tarifs très concurrentiels. C’est donc une véritable aubaine pour les Martiniquais, quand on sait que le coût des frais bancaires dans l’île est de 30 % plus cher qu’en métropole.
Pourtant, malgré ces nombreux avantages, le phénomène reste encore minoritaire, puisque la majorité de la population semble moins pressée de quitter leur banque.
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De nombreuses agences risquent de fermer leur porte
De leur côté, les banques traditionnelles ne cachent pas leurs inquiétudes face à l’émergence de ces acteurs disruptifs, qu’elles considèrent comme une véritable menace à leur survie.
Si un tel système vient à se démocratiser, beaucoup d’établissements risquent de fermer leurs agences et de supprimer beaucoup d’emplois, ce qui entrainerait une casse sociale dans l’île
Rodrigue Célamène
, s’alarme Rodrigue Célamène, secrétaire du SMBEF (Syndicat Martiniquais des Banques et Établissements Financiers).