Les banques et les assurances doivent améliorer les offres destinées aux travailleurs indépendants

Une personne qui effectue un transaction bancaire avec son banquier

Qu’il s’agisse de financement, d’ouverture de compte, d’assurance ou de souscription de prêt, les services proposés par les établissements traditionnels sont encore inadaptés aux travailleurs indépendants. Pourtant, le nombre de travailleurs non-salariés (TNS) ne cesse d’augmenter au fil des années, selon une étude réalisée par OuiShare, un magazine en ligne dédié à l’économie collaborative. Pour y remédier, le Comité consultatif du secteur financier émet quelques recommandations à destination des banques et des assurances.

En France, de plus en plus de particuliers souhaitent devenir entrepreneurs. Beaucoup d’entre eux échouent, en raison notamment des blocages financiers auxquels ils font face.

Ainsi, l’instance de concertation du secteur bancaire et assurantiel a dressé, en février 2018, un rapport énonçant les difficultés financières des travailleurs indépendants. Elle annonce que l’ouverture d’un compte bancaire professionnel coûte cher et que la souscription d’un prêt bancaire n’est pas aisée.

Par ailleurs, les travailleurs non-salariés (TNS) ne sont pas suffisamment informés sur les risques qu’ils encourent au cours de leurs activités. De plus, ils n’ont pas connaissance des procédures à entamer en cas de défaillance.

Ces derniers constats s’appuient sur les études menées par le marché londonien de l’assurance Llyod’s, ainsi que par le grand cabinet d’études Deloitte. L’organe consultatif souligne que les organismes de microcrédit jouent efficacement leur rôle auprès de cette catégorie de professionnels.

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Quand le Comité consultatif du secteur financier réagit

ImportantSelon une étude menée par OuiShare, le nombre de TNS sur le territoire français augmente de 8,5% chaque année, sachant qu’ils sont actuellement 830 000 à exercer une profession libérale (commerçant, artisan...). C’est la raison pour laquelle certaines plateformes ont été érigées. Parmi elles, Sésame, un espace d’échanges adapté aux freelances, créé par l’agence Malt en collaboration avec la néobanque Qonto et le jeune assureur Alan.

Malgré l’ouverture de plateformes d’économie collaborative ciblant les travailleurs indépendants, seulement 25% des micro-entrepreneurs restent en activité, cinq ans après leur immatriculation. Quelles en sont les causes ?

L’offre bancaire ne répond pas aux besoins des professionnels indépendants

Pour les personnes qui se lancent dans l’entrepreneuriat, ouvrir un compte bancaire professionnel coûte cher. Ainsi, le CCSF propose aux institutions de microcrédit, de mettre en place une offre plus adaptée que celles des banques.

Même si la loi sur la mobilité bancaire facilite le changement banque pour tout professionnel, les banques traditionnelles refusent que les TNS souscrivent un compte bancaire classique. Elles sont soumises à des règles prudentielles.

Important Cet organe consultatif s’attend également à ce que les crédits bancaires soient plus accessibles aux travailleurs indépendants.

Les investisseurs se montrent réticents dans le financement de projets modestes issus de l’économie collaborative. Les risques sont jugés trop élevés comparés aux bénéfices pouvant être générés.

Les TNS ne sont pas suffisamment informés sur les risques de leur métier

Si trois quarts des travailleurs indépendants déclarent faillite quelques années après le lancement de leurs activités, c’est en grande partie à cause du manque d’information. Les travailleurs indépendants ne savent pas forcément quelle procédure appliquer en cas de difficulté financière.

Les organismes compétents doivent les former aux mesures de sécurité.

Par ailleurs, deux tiers des micro-entrepreneurs déclarent ne pas avoir souscrit d’assurance et 40% d’entre eux estiment qu’ils ne prennent pas assez de risques pour en détenir.

Les usagers des plateformes collaboratives non assurés n’ont pas conscience de l’impact que cette absence de couverture peut avoir sur la pérennisation de leurs activités. Quelque 13,5 millions de travailleurs indépendants risquent d’être victimes de non-paiement, sans qu’ils puissent être indemnisés.

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