À l’heure de l’open banking, les banques françaises comme BPCE sont contraintes de commercialiser leurs produits en marque blanche à d’autres distributeurs. À l’évidence, les acteurs dans le e-commerce sont privilégiés.Cette initiative vise à favoriser une meilleure expansion des offres tout en sachant qu’il existe le risque de désintermédiation de la relation client.
D’ici l’été, BPCE, le deuxième groupe bancaire en France se concentrera davantage sur l’innovation. Elle se lance, en effet, dans l’open banking, une méthode qui consiste à vendre des services financiers à travers des opérateurs tiers tels que les sites e-commerce ou les néobanques.
Une conjoncture qui ne se présente forcément pas en faveur des banques traditionnelles. Néanmoins, ces dernières ne sont confrontées à aucun risque immédiat par rapport à la redistribution de la part du marché.
Cette mesure est certainement destinée à optimiser les offres et services de cet établissement bancaire. Seulement, elle risque sérieusement d’avoir des impacts négatifs sur les relations que la banque entretient avec sa clientèle.
BPCE annonce, par la voix de son directeur général en charge du digital, Yves Tyrode, le déploiement de son projet.
Celle qui permettra à cette banque de se lancer dans l’open banking. Elle proposera alors une vraie offre d’API. Elle donnera également l’accès à d’autres produits et prestations dont des services de Natixis dirigés vers les entreprises.
En se servant des néobanques et des sites e-commerce, l’établissement permettra à chacune de ses branches de commercialiser ses produits en marque blanche. Yves Tyrode de préciser :
Nous créons un nouveau canal de distribution, chacun de nos métiers pourra ensuite décider d'offrir ou non ses services sur cette plateforme.
Yves Tyrode.
Les concepts moins complexes, comme l’utilisation des données de géolocalisation des guichets automatiques, feront l’objet du premier essai. D’autres actions, telles que le partage des pièces administratives de clients, seront aussi priorisées durant l’opération.
Une étude récente de Moody’s Investors service démontre que l’open banking contraint les banques à distribuer les produits via des partenaires technologiques : les Fintech et les GAFAM. De ce fait, ces derniers se chargent également de la partie essentielle de la relation client sans passer par les barrières règlementaires. L’analyste chez Moody's et co-auteur du rapport, Fadi Abdel Massih précise :
La désintermédiation de la relation client serait une menace si elle finissait par réduire les marges des banques en faisant de ces dernières des fournisseurs de bilan pour les applications digitales et activités en contact direct avec la clientèle.
Fadi Abdel Massih.
D’ailleurs, la directrice générale déléguée du Crédit du Nord, Françoise Mercadal Delasalles renchérit :
Les banques ont plutôt intérêt à pousser leurs propres produits partout où elles peuvent le faire pour éviter de se faire désintermédier massivement. Le fonctionnement en architecture ouverte est devenu une nécessité absolue.
Françoise Mercadal Delasalles.
Le modèle traditionnel ne risque rien dans l’immédiat. Selon l’expert de la transformation digitale dans l'industrie financière chez Deloitte, Julien Maldonato,
Ce n'est pas la révolution susceptible de faire basculer les Français au point de changer de banque principale : il n'y a pas eu d'effet fort sur la redistribution des parts de marché.
Julien Maldonato.
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