Boursorama assoit sa suprématie dans l’univers des banques dématérialisées
Jusqu’à il y a peu, les banques digitales étaient un phénomène de mode et ne semblaient pas pouvoir s’imposer durablement. Mais la crise sanitaire a bouleversé les certitudes et les banques numériques sont en train de conforter leur assise sur le marché. Et chez les banques digitales, selon le dernier classement D-Rating, Boursorama tire son épingle du jeu.
Boursorama règne sur l’Europe
Les observateurs étaient unanimes sur le fait qu’à la longue, les banques numériques allaient prendre le pas sur leurs homologues traditionnels. Mais ils ont été nombreux à penser que les néobanques étaient les mieux armées pour rivaliser avec les banques physiques.
La crise sanitaire s’est révélée être un test pour les institutions financières. Force est de constater que les banques en ligne se sont montrées beaucoup plus résilientes que les établissements historiques. Selon D-Rating, Boursorama est celle qui a résisté le mieux et qui a su répondre aux attentes de la clientèle.
ImportantL’agence de notation va même plus loin en attribuant une note inédite à la banque en ligne française, à savoir un A-. Ce score vient récompenser son catalogue d’offres complet et sa bonne réactivité au plus fort de la crise sanitaire, lorsque les agences ont dû fermer leurs portes pour cause de confinement.
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Les néobanques ont encore beaucoup à faire
Comment se fait-il que les néobanques sont restées en retrait alors qu’elles ont réussi à attirer beaucoup de clients en très peu de temps ?
L’explication est à chercher du côté de leur catalogue d’offres. En effet, la plupart des banques nouvelle génération ont choisi de se spécialiser dans les moyens de paiement. Or, cette stratégie s’est avérée infructueuse.
Faute de trouver le produit ou service recherché, les clients se sont tournés naturellement vers les établissements classiques, lesquels étaient en mesure de leur proposer des crédits ou des produits d’épargne.
Résultat : les consommateurs ont été peu nombreux à faire d’une néobanque leur banque principale. Ces banques digitales se révélaient essentiellement utiles lorsque les voyages étaient encore d’actualité.
Et même pour des enseignes déjà bien installées comme N26 et Revolut, contrairement aux banques en ligne qui ont pu profiter de l’appui de leur maison-mère, la période de confinement a démontré les limites de leur business model.