Les banques françaises réticentes vis-à-vis du DSP2 ?
La majorité des professionnels du secteur bancaire rechignent à adopter le DSP2, ce dispositif qui impose aux organismes financiers de mettre les informations concernant leurs clients à la disposition des fintechs. D’après un spécialiste du milieu, les banques tricolores ne sont pas pressées de franchir le pas. Au contraire, elles mettent en œuvre des stratagèmes visant à verrouiller les données de leurs clients. Bien sûr, ce comportement assez prévisible retarde la mise en œuvre de l’open banking.
Les professionnels bancaires se soucient de l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché
Même si certaines études réalisées l’année passée ont démontré que les professionnels bancaires français semblent ouverts au concept l’open banking, les rapports de ces analyses ne reflètent pas vraiment la réalité.
Important Craignant l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché, les banques ne sont point enthousiastes à l’idée de devoir s’engager dans cette démarche, et ce, malgré le fait qu’elles souhaitent profiter de cette aubaine.
En effet, elles sont conscientes que ce système leur permet de développer des services en accord parfait avec les attentes des consommateurs, et d’acquérir de nouveaux clients. Mais en même temps, il les expose à un risque de renforcement de la concurrence.
Cependant, en se référant à l’exemple du Crédit Agricole, rendre les données sur les comptes bancaires des clients consentants accessibles à des tiers représente des avantages significatifs :
- enrichissement des offres,
- possibilité accrue de développer des services ciblant les besoins réels des clients,
- optimisation de la relation client.
Pour le groupe, le partage des données avec les fintechs a abouti à des résultats plus que satisfaisants,
Selon l’ancien SEO du CA Store.
Je compare les offres bancaires
La transition technologique se fait lentement, mais sûrement
Jusqu’ici le nombre d’APIs techniquement opérationnelles et conformes aux normes de performance exigées par le Gouvernement est encore très limité.
Important Cet état de fait démontre les difficultés que rencontrent les banques traditionnelles dans les démarches qu’elles entreprennent pour la transition technologique.
Les partenariats avec les fintechs sont ainsi incontournables si elles veulent surmonter ces défis. Ces nouveaux acteurs, très à l’aise avec les nouvelles technologies, sont plutôt avantagés puisqu’ils sont en mesure de développer des offres répondant véritablement aux attentes des consommateurs.