Les prétentions salariales constituent une énigme pour les jeunes diplômés
Ne pas trop s’appuyer sur les accoudoirs (ni sur le dossard), bien s’habiller, se montrer poli… autant d’éléments qui entrent en jeu et pour contribuer à la réussite d’un entretien d’embauche. Les jeunes diplômés, notamment les nouveaux venus dans le monde du travail, redoutent ce genre d’entrevue, surtout quand il s’agit de prétentions salariales.
Lors des préparations pour un entretien d’embauche, réfléchir au salaire que l’on souhaite percevoir est un point crucial. Le sujet ne manquera d’ailleurs pas d’être abordé. Dans les annonces, des fourchettes de salaire sont parfois indiquées.
Le candidat se demandera, alors si elles correspondent à ses attentes, mais surtout à sa valeur réelle sur le marché du travail. Il aura surtout tendance à fixer un chiffre proche du plus haut, ce qu’il justifie par tout un tas d’arguments, pour ne citer que son parcours professionnels et académiques.
En outre, les nouveaux diplômés peuvent aussi s’appuyer sur des guides disponibles sur le net, afin d’avancer des prétentions raisonnables.
Une autoévaluation
Pour présenter les bonnes prétentions salariales, les jeunes diplômés doivent avant tout s’auto évaluer. Une démarche qui leur permet de se positionner sur le marché du travail. Elle consiste par exemple à se référer aux grilles salariales affichées par les employeurs aux nouveaux venus dans la vie active, pour un poste donné.
Il ne faut pas non plus perdre de vue que les chiffres varient significativement, selon divers paramètres (taille de l’entreprise, secteur d’activité, modèle économique…). Ainsi, les grands groupes proposent surtout des grilles salariales précises, suivant les niveaux de formation et la qualification des candidats.
Respecter les codes
Afin de donner une bonne impression au recruteur, le jeune diplômé se doit de respecter certains codes adoptés par le milieu professionnel. Ainsi, au moment de donner un chiffre quelconque, mieux vaut surtout parler en salaire brut annuel.
Dans la pratique, on avancera alors « 30 000 euros bruts annuels »plutôt que « 1 800 euros par mois ». Après, il ne reste plus qu’à effectuer un calcul pour déterminer la somme exacte qui devrait être crédité sur son compte courant à chaque fin du mois.
D’autres recommandations
Pour mieux franchir le cap des prétentions salariales, d’autres recommandations sont à respecter. Il est par exemple plus raisonnable d’attendre le recruteur aborder le sujet, avant d’avancer le chiffre. Ce procédé évitera au candidat de voir son image écornée d’emblée, au risque de ne pas être embauché.
De même, pour mieux se fixer, demander au recruteur quelques détails sur le système de prime de l’entreprise peut s’avérer payant. On évitera ainsi de mentionner un montant trop élevé qui peut, par la suite, constituer un critère de rejet.