Qui sont réellement les néobanques ?
L'émergence des néobanques a bouleversé le secteur bancaire français. En général, les néobanques désignent les nouveaux acteurs dans le domaine financier qui proposent des services innovants généralement à coût réduit. Il existe de réelles différences entre les enseignes bancaires classiques (établissement de crédit) et les néobanques (institution de paiement). Explications !
En rétrospective sur l’année dernière, le terme « néobanque » a représenté le maître mot du secteur financier. Les néobanques représentent les nouveaux acteurs qui ont bouleversé le secteur bancaire depuis quelque temps. Elles sont connues pour leurs tarifications largement réduites par rapport à celles des établissements bancaires classiques. De plus, au niveau marketing, une différence de point de vue est constatée au niveau de ces néobanques.
Parmi les différents acteurs bancaires innovants de nos jours, seule Orange Bank possède la qualification de néobanque complète. En outre, cette filiale de l’opérateur télécom et N26 sont également les seules à disposer d’un agrément d’établissement de crédit.
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Qu’appelle-t-on banque ?
Un établissement est considéré comme une banque, lorsqu’il détient un agrément d’enseigne de crédit attribué en fonction du fonds propre, par le régulateur bancaire national. Or, il n’y a qu’Orange Bank et N26 qui en possèdent. Par ce fait même, la majorité des acteurs considérés comme des néobanques ne constituent pas des banques.
Si l’on entre dans les détails, N26 a débuté dans le domaine du paiement bien avant de décrocher son agrément bancaire européen. Orange Bank, quant à elle, a continué l’activité débutée par Groupama Banque, que l’opérateur télécom a rachetée en 2016.
Pour les autres enseignes dites néobanques, elles représentent seulement des établissements de monnaies et de paiements électroniques. D’ailleurs, ces acteurs n’espèrent pas devenir une enseigne bancaire. On note principalement : Anytime, Compte Nickel, Lydia, Max, etc.
Dans leurs activités, les enseignes bancaires classiques peuvent profiter de la garantie européenne sur les dépôts (notamment pour les clients qui détiennent plus de 100 000 euros par banque). Mais ce n’est pas le cas avec les simples institutions de paiement.
Malgré cela, l’argent versé auprès des néobanques est toutefois sécurisé, puisque ces dernières remettent les versements dans un compte de cantonnement auprès d’une banque de plein droit.
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Des services bancaires limités au niveau des néobanques
Au niveau des enseignes de prêt, différents produits et services sont commercialisés, à ne citer que les comptes de paiement, le crédit, l’épargne, les comptes de dépôt, etc. Cependant, les clients des néobanques ne peuvent ouvrir qu’un seul type de compte : celui du paiement.
Or, ces néobanques n’autorisent pas de découvert et ne délivrent pas non plus de chéquier. Ils sont uniquement dédiés aux virements, retraits, dépôts et prélèvements à la carte bancaire.
Par conséquent, seule Orange Bank répond jusque-là à la qualification d’une néobanque complète. Actuellement, elle propose un livret d’épargne, un chéquier et bien évidemment un compte de dépôt. De plus, elle accorde le découvert à ses clients. Bientôt, la filiale de l’opérateur télécom va commercialiser le crédit à la consommation, ainsi que le crédit immobilier.
Les néobanques doivent booster le développement des nouveaux services à moyen terme. Notons que N26 a décidé de collaborer avec TransferWise en vue de réaliser des transferts d’argent en devises.
Celle-ci a travaillé avec Younited Credit pour pouvoir lancer le crédit à la consommation. De son côté, Compte Nickel est sur le point de se transformer en « banque légo » apte à se connecter à des services tiers à travers les interfaces informatiques.
