Comment remédier à cette vague de licenciements dans l’Hexagone?
La nouvelle technologie a nettement simplifié le quotidien des consommateurs. Désormais, il possible d’utiliser l’ensemble des services bancaires, via un simple smartphone. Les achats peuvent aussi se faire dans le confort de son canapé. Revers de la médaille : des emplois sont de plus en plus menacés aussi bien dans les magasins physiques que dans les banques traditionnelles.
Il est de notoriété public que l’essor des banques en ligne a un impact significatif sur les banques traditionnelles. Celles-ci ont besoin de revoir intégralement leur mode de fonctionnement pour rester dans la course.
Cette démarche leur permet entre autres de s’aligner sur leurs homologues digitales, en termes de tarifs, et éventuellement de services. Bien entendu, les enseignes dans l’impossibilité de suivre la tendance ne peuvent que se résoudre à réduire leur personnel.
Le même cas de figure affecte le secteur du commerce : les boutiques en ligne connaissent un franc succès, au détriment de leurs homologues physiques. Conséquence : bon nombre de magasins doivent mettre la clé sous la porte.
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Des explications aux crises sociales des dernières années
Ces dernières années, des cas de conflits sociaux ont marqué les esprits. L’on fait surtout allusion à une vague de licenciements chez les grands groupes comme ING et Carrefour. Pour ce premier, la suppression de 3 150 employés a été annoncée en 2016. De nombreuses agences ont fermé leur porte, malgré l’intervention du gouvernement et des syndicats.
Il faut dire que la banque se trouve être la victime du succès de son compte bancaire gratuit (avec carte), créé il y a 10 ans. Rapidement, ce compte 100 % en ligne a trouvé un nombre élevé d’adhérents. Rien d’étonnant à l’heure où de plus en plus de consommateurs perdent de moins en moins l’envie de venir en agence. Résultats : les besoins en ressources humaines de la banque ont diminué de manière significative, d’où le licenciement.
Même scénario chez Carrefour : faute de rentabilité, les hypermarchés de l’enseigne a fait l’objet d’une restructuration d'envergure. Quelque 1 200 salariés ont ainsi été licenciés. Une situation qui trouve son explication dans l’avènement de l’e-commerce.
Logiquement, Carrefour perd en compétitivité puisque les e-commerçants sont exempts de tout un lot de charges, dont le loyer. De surcroit, l’optimisation fiscale n’a plus de secret pour la plupart d’entre eux.
Consommer « emplois-responsable »
Face à l’impuissance du gouvernement et des syndicats, des associations de consommateurs tentent de pallier la situation en appelant à adopter le nouveau concept qui est « emplois-responsable ». L’idée est d’abandonner les mauvaises pratiques générées par l’évolution.
Dans la pratique, il s’agit par exemple de clôturer un compte bancaire bancaire en ligne, pour revenir en agence pour l’ensemble des services bancaire. On évite ainsi les risques de compression du personnel chez de nombreux établissements. De même, en abandonnant les achats en ligne, on peut sauver bien des emplois dans les boutiques physiques.