Les banques digitales se sont installées doucement, mais surement dans le paysage bancaire français
Plus que jamais, le secteur bancaire français est devenu hautement concurrentiel. Avec des modèles de business, des stratégies et des moyens différents, les acteurs sont de plus en plus nombreux à s’y lancer. Nées de la révolution numérique, les banques digitales figurent parmi les nouveaux entrants sur le marché. Ces plateformes opérant essentiellement sur le web sont bien décidées à grappiller un maximum de parts de marché à leurs homologues traditionnels. Les banques classiques, de leur côté, résistent tant bien que mal à cette déferlante numérique.
Les banques digitales en mode turbo
Le démarrage a été long, mais les banques digitales, une fois lancées, ont pris leur envol et se sont développées à une vitesse fulgurante.
Pendant longtemps, les banques de réseaux constituaient la seule forme connue des établissements financiers. Mais avec la révolution numérique, certains acteurs ont voulu tenter de nouvelles approches en proposant des banques dématérialisées.
Lors de leur apparition au début des années 2000, les banques digitales suscitaient la curiosité, mais également la vigilance des consommateurs. Ces derniers semblaient fortement hésiter à y ouvrir un compte bancaire.
Aujourd’hui encore, cette méfiance ne s’est pas dissipée totalement. Malgré leur remarquable percée, les banques digitales sont essentiellement utilisées comme banque secondaire.
Force est toutefois de constater que ces banques « Nouvelle Génération » ont, tout de même, parcouru du chemin et séduit des millions de clients.
Je compare les offres bancaires
Devenir la banque principale des Français
Et c’est justement le prochain défi que souhaitent relever les établissements numériques. Dans cette course, les banques en ligne semblent avoir une longueur d’avance sur les néobanques.
Important En effet, elles disposent d’un catalogue de produits beaucoup plus complet et appartiennent, la plupart du temps, à un grand groupe bancaire (banques en réseau). Preuve qu’elles sont sur la bonne voie, le nombre de clients qui s’en servent comme leur banque principale est en forte hausse au cours des trois dernières années.
Cela ne signifie pas pour autant que les néobanques, déjà très populaires auprès de la jeune génération – férue de technologie –, ne vont pas réussir à tirer leur épingle du jeu.
Elles ont un impressionnant pouvoir d’attraction et ne sont finalement pénalisées que par leur modèle économique souvent peu efficient (quête difficile de rentabilité).