Nickel, une néobanque aux méthodes et services atypiques
Dans un marché ultra concurrentiel comme celui de l’univers bancaire, se démarquer constitue un point essentiel pour la réussite. À bien des égards, la néobanque Nickel possède des caractéristiques que ses consœurs ne possèdent pas. Une singularité qu’elle cultive et sur laquelle elle base sa stratégie de développement.
Le digital n’est pas l’essentiel !
Les banques « Nouvelle Génération » ont vu le jour avec la révolution numérique. Il n’est donc pas étonnant de constater que le digital constitue aujourd’hui le moteur principal de ces établissements, que ce soit pour les banques en ligne ou les banques mobiles.
La technologie numérique permet de proposer aux clients une expérience nouvelle, avec des offres et des services plus en phase avec leurs attentes et, surtout, plus efficaces.
De plus, ces mêmes technologies permettent aux banques de proposer des tarifs très avantageux, une aubaine pour les jeunes, férus d’innovations et avec des revenus limités.
Dans ce nouveau monde déjà très peuplé, Nickel fait un peu figure de marginal.
Important La première particularité de cette néobanque est qu’elle est accessible via les bureaux de tabac. Ce cadre inhabituel lui permet de garder une certaine proximité avec ses clients.
Et si les autres banques nouvelle génération mettent vraiment l’accent sur les solutions digitales, Nickel, de son côté, réaffirme sa volonté de se centrer beaucoup plus sur l’humain. D’ailleurs, elle n’a pas de type précis de clientèle cible, elle ambitionne d’être une banque accessible et utile à tous.
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Banque principale
Un observateur a récemment dit que
L’enjeu pour les néobanques est désormais de s’affranchir de leur étiquette de banque secondaire et de s’imposer en tant que banque principale.
Nickel a déjà, en grande partie, réussi ce pari puisqu’à ce jour, pour 60 % de ses clients, elle sert de banque principale.
Autre motif de satisfaction pour cette structure dématérialisée : contrairement à la majorité de ses homologues, elle affiche aujourd’hui un compte de résultat bénéficiaire.
Une situation notamment due, d’après les explications de Marie Degrand-Guillaud, sa directrice déléguée, au fait que le compte bancaire de Nickel est payant. Ce choix de la non-gratuité est totalement assumé et les clients ne semblent pas en faire un critère rédhibitoire.
Restée active pendant le confinement grâce au télétravail, la néobanque se montre encore plus ambitieuse pour l’avenir ; elle qui a déjà grandement profité de la disparition des comptes C-Zam.
Outre des implantations à l’étranger, la néobanque a fait savoir qu’elle vise les 4 millions de clients en 2024, contre 1,6 million à l’heure actuelle.