Boon cesse à son tour ses activités
Ce fut l’un des plus gros scandales financiers de ces dernières années. Wirecard avait constaté un trou de plusieurs milliards d’euros dans son bilan et n’a pas pu en fournir les raisons. Résultat : l’entreprise a dû déclarer faillite. Mais l’affaire ne s’arrête pas là puisque cette tempête vient d’emporter, à son tour, la néobanque Boon, l’une de ses filiales.
Dommage collatéral
Le scandale qui a frappé l’entreprise Wirecard est d’une telle ampleur que, forcément, il allait faire beaucoup de dommages collatéraux. Et la probabilité était forte pour que les premières victimes puissent être ses propres filiales.
La faillite de la néobanque Boon n’était donc qu’une question de temps et elle est aujourd’hui officielle. Pourtant, la fintech avait tout pour réussir, elle qui faisait figure de pionnière dans le monde des banques « Nouvelle Génération » en étant la première à avoir simplifié au mieux l’ouverture d’un compte bancaire.
Elle a également révolutionné le paiement mobile en France en étant la première néobanque à intégrer Apple Pay à son application mobile.
Avant le scandale impliquant sa maison-mère, la néobanque n’était pas très communicative concernant sa santé financière. Mais comme l’ensemble des entreprises, tous secteurs confondus, elle a surement été fortement impactée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.
Outre les concurrents qui se sont multipliés, la faillite de sa maison-mère est le choc de trop qui l’a contraint à cesser ses activités.
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Les clients ont jusqu’au 3 octobre pour solder leur compte
La cessation d’activité ne se fera pas de but en blanc. La fermeture définitive des portes devrait intervenir d’ici début octobre, ce qui devrait laisser aux clients le temps de solder leur compte.
ImportantÀ partir de cette date, les comptes non soldés se verront appliquer un frais de tenue de compte de 2,5 euros par mois. Une fois que le compte sera à découvert, la néobanque cessera de ponctionner la pénalité.
Dans l’éventualité où le client ne prend pas l’initiative de fermer son compte, la banque se donne le droit de le clôturer au bout de 6 ans.