Les braquages de banques ont baissé de 95 % en France entre 1996 et 2018
Actuellement, les agences physiques des établissements bancaires sont davantage victimes d’actes de violence urbaine que de braquages à main armée. Depuis 1996, les cas de hold-up ont régressé de 95 %. Parce que les structures des banques ont évolué, la réussite d’un tel coup devrait être l’œuvre de braqueurs professionnels, mentionne celui qui dirige l’ONDRP.
Seulement huit cas de braquage ont été recensés en 2018, en se référant aux données collectées par les autorités chargées de la sécurité nationale. 47 attaques portant sur les distributeurs automatiques de billets ont également été dénombrées. En comparaison aux chiffres sur les supérettes et les magasins de tabac, le taux de hold-up est particulièrement bas dans le secteur bancaire.
Dans l’Hexagone, cette tendance est générale sachant que de moins en moins de cas de vols à main armée sont rapportés aux forces de l’ordre. Mais les enseignes bancaires doivent faire face à un autre phénomène qui prend de l’ampleur : la cybercriminalité.
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Moins de vols à main armée dans le paysage bancaire
Il fût un temps où les braquages des agences des établissements de crédit étaient monnaie courante, à un point tel que les autorités en ont fait une priorité. C’était dans les années 80. Affronter ces hold-up s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre le financement de terrorisme comme l’évoque Christophe Soullez.
NoteAujourd’hui encore, des groupes professionnels parviennent à leurs fins, à condition d’avoir soigneusement préparé leur coup. Ces braqueurs avertis, lourdement armés, ne se soucient pas des éventuels risques physiques qui peuvent résulter de leurs actes criminels. Le récent braquage subi par une banque localisée à proximité des Champs-Elysées en constitue la preuve. Mais ce type d’incident est de moins en moins fréquent.
Le cyberbraquage prend de l’ampleur
Un client peut changer d’agence bancaire lorsqu’il apprend que les objets qui ont été rangés dans le coffre-fort que sa banque a mis à sa disposition ont été dérobés. En tout cas, les établissements bancaires sont assurés contre les risques de hold-up. À la suite d’un détournement de fonds commis par un membre du personnel, les usagers peuvent être indemnisés.
Cependant, ce type de sinistre se raréfie car les mesures de sécurité sont renforcées. En même temps, la dématérialisation des services bancaires est de nature à diminuer le montant des espèces stockées dans les agences.
En 2018, le nombre d’attaques à main armée qui ont eu lieu dans des établissements financiers se se chiffrait à 79, contre 2 103 cas à la fin de l’année 2017. Telles sont les données issues des services de la gendarmerie et de l’OCLCO. Depuis les attentats terroristes de 2015, le nombre de cas répertoriés a baissé de manière significative, contrairement aux plaintes relatives à l’extorsion de fonds en ligne.