Regain d’attrait des épargnants français pour les actions
La récente embellie observée sur les places financières a attiré un nombre croissant d’épargnants. Le Cercle de l’Épargne et Amphitéa viennent de publier les résultats d’une étude conjointe qui montre une réelle appétence pour les actions, lesquelles sont même devenues un des placements préférés des Français en 2017.
Regain d’intérêt pour le risque…
Important Selon l’étude, le pourcentage d’épargnants qui jugent les actions « intéressantes » pour placer leurs économies est passé de 29 % à 38 % entre 2016 et 2017.
Du côté des actuels détenteurs de placements financiers, 45 % les jugent « attractives », un taux qui grimpe à 68 % chez les souscripteurs de Plan d’épargne en actions (PEA).
L’attrait des Français pour les actions tient essentiellement à la dynamique boursière consécutive à l’élection de Donald Trump. À travers le monde, les marchés financiers sont en hausse, tout comme les principaux indices, dont le CAC 40, qui a passé la barre des 5000 points. En parallèle, les investisseurs particuliers ont délaissé les autres placements, aux rendements moindres.
Et comme les plus-values boursières sont immédiatement imposées, pour investir en bourse avec une fiscalité allégée, le transfert de PEA s’impose aujourd’hui comme la solution optimale.
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… mais la sécurité reste essentielle
Bien que le risque séduise à nouveau, et que les chiffres des actions progressent en 2017, l’exigence de sécurité explique la prédilection des Français pour l’immobilier locatif (68 % ; +3 % sur un an) et l’assurance-vie (59 % ; -3 % par rapport à 2016). Les actions s’affichent donc dans le top 3 des placements favoris, mais la sécurité l’emporte encore sur la rentabilité pour un grand nombre d’épargnants.
La crainte des risques est tel que ceux qui souscrivent un contrat d’assurance-vie optent majoritairement pour les fonds euros, assortis d’une garantie pour le capital investi. Seuls 18 % osent se tourner vers les contrats en unités de compte (UC).
Toutefois, ces derniers (fonds actions, fonds obligataires, etc.) gagnent actuellement du terrain, les fonds euros ayant subi une baisse de leur rendement. Pour optimiser les revenus de leurs placements, les épargnants s’intéressent de plus en plus aux unités de compte… peut-être avant de tenter les actions.
