Le marché de la banque de réseau en France fait l’objet d’une concurrence directe des FinTech. Ces dernières affichent en effet une croissance considérable et déversent des offres bancaires innovantes sur le marché. Les spécialistes estiment que leur développement devrait toutefois contribuer à la consolidation du secteur financier. Gros plans !
Depuis 2015, le marché des FinTech est en pleine effervescence. Ces jeunes pousses spécialisées en technologie appliquées à la finance envahissent en effet la France. Elles s’attaquent à cinq grands secteurs à savoir les paiements, le crowdfunding, l’épargne, les technologies de constructions d’infrastructures et les services bancaires.
Ainsi, ces startups viennent concurrencer les banques traditionnelles en proposant de nouveaux services bancaires innovants. Avec le changement de banque facilité par la loi Macron, les établissements bancaires classiques ont de quoi s’inquiéter car ses néobanques peuvent attirer leurs clients.
D’autant plus qu’en raison de leur fort potentiel de conquête de marché dû à leur caractère innovant, les FinTech attirent davantage d’investisseurs. Selon une étude du cabinet KPMG,
l'année 2016 a entretenu la dynamique des levées de fonds dans le secteur avec, parmi les plus importantes : Younited Credit (prêt à la consommation en ligne, 15 millions d'euros), Lendix (Financement Participatif, 12 millions d’euros), Alan (AssurTech, 12 millions d’euros) et Afrimarket (paiement, 10 millions d’euros).
Les FinTech proposent des offres bancaires innovantes qui viennent rivaliser directement avec celles des banques classiques. Emprunt auprès d’une communauté en ligne, ouverture d’un compte sans banque, placements financiers rentables choisis par des algorithmes… Autant de prestations offertes par ces jeunes pousses.
Conscientes de la menace qui pèse sur elles, les banques traditionnelles investissent de plus en plus dans les FinTech.
L’établissement le plus actif en la matière semble être le Crédit Mutuel-Arkéa avec ses rachats ou ses prises de participations au sein d’une demi-douzaine d’enseignes dont, entre autres, Leetchi, Linxo, Younited, etc.
De son côté, la Société Générale a injecté 1 million d’euros au capital de TagPay afin de développer le mobile banking en Afrique.
BPCE a quant à elle investi, via sa filiale S-Money, dans trois FinTech (LePotCommun, Depopass et E-Cotiz) pour proposer aux consommateurs des solutions de paiement mobile et de transactions en ligne.
Pour sa part, BNP Paribas a lancé son propre incubateur de startups en 2016.
Ainsi, les FinTech se multiplient en France et soufflent un vent de renouveau sur le secteur financier.
Si elles bouleversent le monde financier, les FinTech ne sonnent pas pour autant le déclin des acteurs traditionnels qui se livrent à une course à l’innovation
Julien Maldonato, Directeur Conseil en charge de l’offre de transforamation digitale auprès des institutions financières chez le cabinet Deloitte.
Ce dernier estime que la forte croissance des FinTech en Hexagone devrait mener à une consolidation du secteur cette année.
Reconnaissant la nécessité de cette consolidation, Alain Clot, président de France Fintech, renforce les dires de Julien Maldonato en affirmant qu’
Il n’y a pas de place pour 60 plateformes de crowdfunding en France.
Julien Maldonato
Le Président renchérit qu’à cause du Brexit qui a changé la donne pour les industries financières européennes, les FinTech françaises ont intérêt à exporter leur savoir-faire et atteindre la « taille critique », sans quoi elles pourraient disparaître.
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