Compte-Nickel révolutionne le concept d’interdit bancaire
Le fait d’être en situation d’interdit bancaire n’est désormais plus une impasse. Grâce à de bonnes initiatives et suivant les dispositifs réglementaires, il est aujourd’hui possible de disposer d’un compte, d’un relevé d’identité bancaire et d’une carte de paiement, tout cela sans condition de revenus. On parle souvent d’avoir un compte en banque, sans banque !
À l’ère de la révolution bancaire, il est maintenant possible d’avoir un compte en banque, sans banque. En effet, pour résoudre les soucis concernant les interdits bancaires et les difficultés qui s’ensuivent, le Compte-Nickel propose l’ouverture d’un compte, avec tous les services bancaires de base (relevé d’identité bancaire, carte de paiement), sans agios ni commissions d’intervention.
Depuis sa création, le Compte-Nickel intéresse particulièrement ceux en situation de fragilité bancaire, obligés de payer les frais trop élevés dans les banques traditionnelles. Il compte aujourd’hui près de 700 000 clients et continue son développement sur le marché. Le titulaire d’un Compte-Nickel peut ainsi effectuer des retraits dans la limite du montant dont il dispose.
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L’inclusion bancaire, frein au développement du marché bancaire
En France, être titulaire d’un compte courant est un droit reconnu par la loi depuis l’année 1984. Pourtant, selon la Banque mondiale, en 2014, 3,5% de la population de plus de 15 ans n’en disposent toujours pas. La raison principale à cela est la clôture de compte imposée par l’établissement bancaire, faisant suite à un découvert non autorisé accentué.
Le dispositif de droit au compte n’est pourtant pas parvenu à pallier ce fait, à cause d’une procédure jugée complexe. Or, un individu frappé d’interdit bancaire peut saisir la Banque de France, pour que celle-ci puisse désigner un établissement bancaire, où il pourra ouvrir un compte associé à des services bancaires de base uniquement.
Dans cette optique, l’Observatoire de l’inclusion bancaire a publié en juin par la Banque de France, rapportant une situation observée en fin 2016 : 175 000 comptes ont été ouverts dans le cadre d’une désignation bancaire, près de trois millions de clients sont en situation de fragilité, dont 500 000 n’ont pas accès au système financier.
Le Compte-Nickel intéresse déjà 700 000 clients en trois ans et demi de création
Le Compte-Nickel offre une alternative aux individus frappés d’interdit bancaire. D’ailleurs, depuis son ouverture il y a trois ans et demi, cette solution a déjà conquis 700 000 clients.
Son principe est simple : il permet d’ouvrir un compte bancaire sans conditions de revenus, en cinq minutes, dans un bureau de tabac, dans le but d’y domicilier son salaire ou, inversement, de percevoir ses prestations sociales. En outre, ce concept révolutionnaire permet au titulaire d’être détenteur d’une MasterCard ainsi que d’un relevé d’identité bancaire. Étant en principe un compte sans banque, aucun découvert n’est ainsi autorisé.
Comme il n’y a ni agios ni commissions d’intervention, le titulaire ne pourra dépenser que le montant disponible sur son compte, moyennant une cinquantaine d’euros environ par an, dont 20 euros de cotisation fixe.
Ces frais sont moindres comparés à ceux imposés par les banques traditionnelles aux personnes en situation de fragilité financière, avec 182 euros par an en commissions d’intervention et 162 euros de frais de rejet annuels, selon le rapport de l’Observatoire de l’inclusion bancaire.
Hugues Le Bret, fondateur et président du Compte-Nickel de déclarer
Notre mission consiste à redonner à chacun le pouvoir de payer et d’être payé en simplifiant et en accélérant l’ouverture d’un compte à vue.
Hugues Le Bret.
Grâce à ce compte, le moyen de paiement comme les cartes prépayées ont retrouvé leur intérêt d’antan. Elles sont commercialisées chez les buralistes ainsi que les marchands de journaux ou auprès de certaines chaînes de grande distribution. Leurs avantages sont qu’elles n’impliquent aucune vérification de solvabilité, ni d’engagement, de relevé de compte ni d’identité à décliner jusqu’à un plafond de 250 euros.
La carte à autorisation systématique qui accompagne le compte s’apparente à une carte classique : numéro et code confidentiel, piste magnétique et puce. La seule différence réside dans son utilisation. En effet, avant chaque opération, l’établissement financier en charge du compte procède à la vérification si le souscripteur dispose d’assez d’argent pour honorer le règlement, ou à défaut, à un découvert autorisé.