Les informations importants à connaître avant d’ouvrir un compte bancaire joint
Le compte joint est souvent utilisé pour faciliter la gestion des dépenses d’un ménage. Pour éviter de se retrouver dans des situations désagréables, il est nécessaire de bien s’informer sur ses spécificités avant d’opter pour son ouverture. Souvent, le banquier ne dit pas tout aux clients, pour de multiples raisons.
À première vue, le compte joint ne présente que des avantages. En réalité, il comporte également des pièges. De plus, ce compte bancaire ne fait pas l’objet d’une information détaillée de la part des banques.
Au moment de son ouverture, il est alors préférable de prendre quelques précautions telles que l’interdiction de découvert, le plafonnement de certaines opérations, etc. En effet, bien connaître son fonctionnement permet d’en tirer le meilleur profit.
À titre d’exemple, il vaut mieux désigner un responsable unique en cas d’incident de paiement. Ainsi, le titulaire non responsable sera, lui seul, en situation d’interdit bancaire en cas de compte débiteur.
Pourquoi il ne faut pas se fier aux conseils d’un banquier ?
L’ouverture d’un compte joint est utile mais elle comporte des risques. Souvent, le titulaire du compte ne peut pas compter sur le banquier pour lui en informer.
Le banquier a tout intérêt à ne pas informer les clients des risques liés à l’ouverture d’un compte joint. En cas d’incident de paiement, cela lui permet par exemple de récupérer un co-titulaire et de se rémunérer sur les agios.
Dans certains cas, le titulaire d’un compte joint peut même devenir responsable d’une dette dont il n’est pas à l’origine. En outre, tous les co-titulaires seront en situation d’interdits bancaires si l’un d’entre eux émet un chèque sans provision. La désignation d’un seul responsable permet d’y remédier, au moment d’ouvrir le compte.
Quels sont les pièges à éviter ?
Le compte joint comporte des pièges notamment en cas de problème avec le co-titulaire. Heureusement qu’il est possible de les contourner.
Lors de l’ouverture d’un compte joint, le banquier propose souvent deux options à ses clients : un compte au nom de « Monsieur et Madame » ou de « Monsieur ou Madame ». En choisissant la seconde solution, l’un et l’autre peut indépendamment :
- réaliser des virements
- signer des chèques
- annuler une autorisation de découvert
- faire opposition sur un chèque, etc.
En outre, il vaut mieux ouvrir, l’un et l’autre, un compte réservé aux charges courantes. Il est aussi préférable d’assurer tous les moyens de paiement relatifs au compte bancaire joint. À défaut d’accord entre les co-titulaires, il faut également se désolidariser.
Il suffit d’en faire la demande auprès de la banque. Cette dernière ne peut s’opposer à cette démarche.