Le projet de l’euro numérique franchit une nouvelle étape
Initiée par la Banque centrale européenne en 2020, la création d’un euro numérique avance pas à pas. Contribuant activement dans la mise en œuvre de ce projet, la Banque de France va lancer une nouvelle phase d’expérimentation dans les prochains mois. Celle-ci sera concentrée sur les paiements transfrontaliers de gros. Plus précisément, l’institution française veut tester les règlements avec d’autres monnaies numériques de banque centrale.
Faciliter les paiements dans la zone euro
La création de l’euro numérique vise avant tout à faciliter les paiements dans la zone euro. Face à l’émergence des cryptomonnaies, les banques centrales dans plusieurs pays, à l’instar de celles des États-Unis et du Royaume-Uni, se penchent sérieusement sur la création de leurs propres monnaies numériques.
ImportantPour la BCE, le projet de l’euro numérique franchit une nouvelle étape. En attendant le lancement d’un prototype en 2023, la monnaie de gros va faire l’objet d’une seconde phase d’exploration dans les prochains mois.
Selon les explications des économistes, l’euro numérique permettrait d’ accélérer les paiements et d’améliorer leur sécurité.
Cette phase d’expérimentation menée par la Banque de France consiste à tester une plateforme pour les paiements transfrontaliers avec d’autres monnaies digitales de Banque centrale.
En parallèle, l’institution monétaire française encourage l’adoption de technologie blockchain sur laquelle va se baser ce moyen de paiement électronique ainsi que la tokénisation des actifs financiers.
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Le projet de MNBC de détail semble piétiner
Si le développement de l’euro numérique de gros va de l’avant, celui de la MNBC de détail semble piétiner.
ImportantLa BCE n’est pas encore sûre d’obtenir un niveau d’adoption satisfaisante d’une monnaie numérique par les citoyens européens. En effet, les avis des consommateurs divergent et nombreux sont ceux qui manifestent encore de la réticence à l’égard d’un euro digital.
Il convient ainsi de prendre en compte différents points qui constituent un blocage sur l’utilisation d’une monnaie numérique par les Européens.
Parmi ceux-ci figurent :
- la confidentialité des données des utilisateurs ;
- la possibilité ou non de préserver l’anonymat des paiements ;
- les risques de traçage pouvant entraver les libertés individuelles.
Quoi qu’il en soit, le gouverneur de la Banque de France a promis que la conception et le développement du futur euro digital de détail seront consensuels.