Certaines activités ont permis aux banques françaises de garder la tête hors de l’eau
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Les résultats publiés par les établissements financiers ont montré que les banques françaises ont quelque peu souffert de la remontée des taux et de la baisse des activités du marché au cours du second trimestre. Heureusement, le dynamisme de certaines activités, notamments l’assurance et le financement automobile, a permis aux établissements bancaires tricolores de se tenir hors de l’eau.
Ralentissement des activités de détail et celles des crédits
Pour la plupart des groupes bancaires français, le second trimestre a été marqué par le ralentissement des activités de détail et celles des crédits.
Ce phénomène s’explique en partie par l’évolution des comportements des Français qui se tournent peu à peu vers les banques mobiles.
ImportantActuellement, en plus d’être innovante, l’offre d’une néobanque répond à peu près à l’ensemble des besoins de la clientèle. En outre, les frais sont nettement plus accessibles par rapport à ceux d’une banque traditionnelle.
À la différence de leurs homologues européens qui ont pu améliorer leurs marges suite aux relèvements successifs des taux de la BCE, les établissements tricolores ont subi une baisse de leurs bénéfices nets en raison du resserrement des conditions d’octroi des prêts.
Néanmoins, grâce à la diversification de leurs activités, leurs résultats n’ont pas été trop affectés. En effet, les métiers d’assurance et du financement automobile leur ont permis de résister au cours de ces derniers mois.
Des résultats plutôt mitigés
Les résultats trimestriels publiés par les banques tricolores ont été plutôt contrastés. À titre d’exemple, pénalisée par la chute des activités de détail, la BPCE a vu ses bénéfices nets reculer de 18 % sur un an.
De son côté, Crédit Agricole a affiché une hausse de près de +25 % de ses profits. La banque verte a pu tirer avantage du dynamisme de l’assurance, mais aussi du financement des grands comptes.
Dans l’ensemble, les acteurs du secteur bancaire en France ont tenu bon au cours du second trimestre en raison d’une gestion plus rigoureuse des ressources, laquelle met l’accent sur l’allègement des charges.
A retenir
- La baisse des activités des banques de détail et celles des crédits au cours du second trimestre ont été comblées par le dynamisme des métiers de l’assurance et du financement automobile.
- Les banques françaises ont pu garder la tête hors de l’eau à cause de cela, mais aussi d’une gestion plus rigoureuse de leurs ressources.