Les poids lourds du secteur bancaire américain ne sont pas près de voir de nouveaux patrons à leur tête
Les poids lourds du secteur bancaire américain ne sont pas près de voir de nouveaux patrons à leur tête. C’est du moins, ce que s’accordent à dire les analystes constatant que, malgré leur âge avancé et leurs années de services, les PDG des plus grandes banques sont bien partis pour rester à leur place pour un bon bout de temps encore.
Aux États-Unis, un phénomène de changement de banque a bien fait d’attirer l’attention des observateurs découvrant que dernièrement, les poids du secteur ont eu tendance à se réorganiser en faisant allusion à JP Morgan Chase, Bank of America, Goldman Sachs ou Morgan Stanley.
En y regardant de près, ces analystes ont en effet découvert que ces établissements se sont lancés dans une course à la restructuration de personnels rattachés à des postes-clés notamment suite à des départs à la retraite. Un constat incitant ces experts à croire qu’avec leur âge avancé et plusieurs années de services à leur actif, les PDG de ces banques seraient aussi de la liste sauf que les décisions prises ont prouvé le contraire.
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Les têtes pensantes peuvent partir…
D’après les observateurs, le secteur bancaire américain fait l’objet d’un phénomène de changement marqué par le départ et la succession des têtes pensantes. Du moins, en ce qui concerne les plus grandes banques du système à l’instar de Bank of America annonçant :
- Le départ à la retraite de Tom Montag, son directeur des opérations qui n’a pas été remplacé ;
- L’accueil d’Alastair Borthwick au poste de directeur financier pour remplacer Paul Donofrio ;
- L’arrivée de Dean Athanasia à la tête de la banque commerciale.
Et l’enseigne n’est pas la seule à emprunter cette voie puisque Goldman Sachs est aussi de la course avec Stephen Scherr qui a cédé son poste de directeur financier à Denis Coleman. Ce serait également le cas pour JP Morgan qui a récemment placé deux femmes, Marianne Lake et Jennifer Piepszak à des postes stratégiques.
… mais pas les PDG
Selon les analystes, ces réorganisations ont au moins eu un point en commun, les changements de personnel à des postes-clés. Un constat leur permettant de penser que les personnes promues sont les mieux placées pour prétendre au titre de PDG et ainsi succéder aux actuels patrons de ces banques. Après tout, ces observateurs estiment que pour différentes raisons, l’heure de la retraite devrait aussi sonner pour ces derniers.
Ce serait bien le cas pour Jamie Dimon de JP Morgan selon ces experts constatant que celui-ci a largement dépassé la soixantaine en plus d’avoir été opéré du cœur en 2020 après son cancer de la gorge détecté en 2014. James Gorman de Morgan Stanley est aussi dans les viseurs étant donné qu’il est à ce poste depuis 2010 tout comme Brian Moynihan aux services de Bank of America depuis dix ans.
De pures spéculations puisqu’aux dernières nouvelles, tout indique que ces PDG auront encore des années à compter avant de tirer leur révérence. Une décennie de plus pour Brian Moynihan, au moins pour les trois prochaines années pour James Gorman et pas avant 2026 pour Jamie Dimon qui, depuis des années, a pris pour habitude de dire que :
Je prendrai ma retraite dans cinq ans.
James Gorman
Quant à David Solomon de Goldman Sachs, il faut tout simplement croire qu’il dispose encore de plusieurs années pour faire ses preuves étant donné qu’il n’est à son poste de PDG que depuis 2017 en permettant à la banque de réaliser des performances historiques.