Lydia aspire à devenir une banque à part entière
Pour l’heure, la start-up Lydia se cantonne aux services de paiement. Mais la fintech ne manque pas d’ambitions ni d’investisseurs. Aujourd’hui, après un autre tour de table rondement mené, Lydia est en passe de concrétiser un des objectifs qu’elle s’est fixés, à savoir étoffer son catalogue de services et, à terme, devenir une banque mobile à part entière.
Lydia a fait du chemin
À ses débuts, Lydia était une simple application de transactions financières qui permettait de régler ses achats en magasin ou de rembourser des amis avec son téléphone portable.
Depuis, la start-up a connu un succès fulgurant. Une réussite qui n’a pas manqué de taper dans l’œil des investisseurs, français comme étrangers.
Cette confiance se reflète dans chaque levée de fonds que mène Lydia. Et dernièrement, la recherche de financement a encore été fructueuse puisqu’elle est parvenue à réunir 72 millions d’euros.
Qu’est-ce que Lydia compte faire de cet argent, elle qui a déjà récolté 40 autres millions d’euros en janvier dernier ? La réponse est simple : la fintech ne souhaite plus se limiter aux solutions de paiement et aspire à diversifier ses activités et ses offres.
Je compare les offres bancaires
Lydia veut décrocher sa licence bancaire
Pour ceux qui souhaitent changer de banque, Lydia pourrait se présenter comme une excellente alternative. Mais il leur faudra encore prendre leur mal en patience et laisser à la fintech le temps d’opérer sa mue en bonne et due forme.
Il est à rappeler que la transformation progressive en banque mobile n’a pas été enclenchée par le tour de table évoqué précédemment. La fintech a démarré le processus lorsqu’elle a négocié des partenariats avec d’autres acteurs financiers, dans le but d’étoffer son catalogue d’offres.
ImportantElle s’est ainsi entendue avec Younited Crédit afin de permettre aux utilisateurs de son application d’accéder à des offres de prêt. Elle a également développé des cartes bancaires physiques et virtuelles pour faciliter les opérations de paiement.
Une fois que la transformation sera terminée, la question sera de savoir si, à l’instar de la majorité des néobanques, Lydia mettra du temps à rentabiliser son modèle économique.