La plateforme de paiement électronique Adyen renforce sa présence aux États-Unis
Avec la pandémie de Covid, l’année dernière a été marquée par une flambée du e-commerce. Ce qui a notamment fait exploser le volume de paiements réalisés par le biais d’Adyen. Aux États-Unis, les recettes ont évolué de +66 %. Sur ce marché, la fintech pourra bientôt accroître ses activités avec l’obtention d’une licence bancaire.
D’origine néerlandaise, l’entreprise du paiement en ligne est également établie en France. À Paris, elle recense aujourd’hui 50 salariés. Dans les prochains mois, elle ambitionne de porter cet effectif à un niveau largement supérieur. L’année dernière, Adyen a totalisé 403 millions d’euros d’Ebitda et 684 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Depuis sa cotation en Bourse il y a trois ans, le groupe figure parmi les préférés d’Euronext. En matière de capitalisation boursière, Ayden en comptabilise 59 milliards d’euros. Une valeur plus conséquente que celles des banques classiques ING et ABN AMRO rassemblées.
Bien que presque tout le monde recoure fréquemment les services de l’enseigne, elle demeure largement méconnue.
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Reconnu en tant qu’établissement bancaire
À ce propos, elle gère les échanges financiers sur Internet des firmes telles que Microsoft, Netflix, KLM, Uber, Facebook… La crise sanitaire a eu un effet positif sur ses partenaires. À l’échelle du globe, les acheteurs ont davantage opté pour le e-commerce. De ce fait, les flux commerciaux réalisés à travers la plateforme hollandaise de paiement ont progressé de 27 % en 2020. Dans les détails, Adyen a comptabilisé 303 milliards d’euros de transactions.
D’ici trois mois, elle ouvrira son siège mondial, situé au centre de la place financière historique d’Amsterdam. Plus précisément, les bureaux s’implantent dans les anciens immeubles d’Hudson’s Bay, une grande boutique de luxe. Un choix qui symbolisera la transformation du commerce, passant des ventes en agence à celles sur Internet.
Dans le cadre de son expansion, Adyen s’est récemment vu délivrer un agrément bancaire aux États-Unis. Ce qui tentera certain à changer de banque. Auparavant, la fintech était contrainte de confier la gestion de ses opérations financières à des collaborateurs.
Contrôle total sur les activités de paiement
À la fin mai dernier, la banque centrale américaine a déjà donné son accord à la plateforme de paiement électronique. L’organisme sous la tutelle du département du Trésor, le Comptroller of the Currency (OCC) a ensuite octroyé la licence la semaine dernière.
Depuis cinq ans, le groupe a déjà reçu ce document pour le marché sur lequel il est principalement présent, la zone euro. En 2020, les recettes ont affiché une hausse de 66 % aux États-Unis. Avec le contrôle des transactions qui lui appartient intégralement, il peut dorénavant s’attendre à une meilleure croissance dans ce secteur. Pieter van der Does, son fondateur et non moins patron, se réjouit :
Pour nous, les États-Unis sont désormais sur un pied d’égalité avec l’Europe. Notre licence paneuropéenne a aidé nombre de nos commerçants à se développer. Nous sommes impatients de soutenir de la même manière nos clients aux États-Unis.
Pieter van der Does