UBS s’en sort mieux que prévu
Sur fond de crise sanitaire, UBS était bien partie pour connaître un deuxième trimestre morose, avec des résultats en berne. Elle a cependant déjoué les pronostics puisqu’elle sort de son dernier exercice trimestriel la tête haute. Le résultat brut a fait un bond spectaculaire, une bonne nouvelle après celui des trois premiers mois qui a été plombé par l’implosion du fonds Archegos.
Le fonds Archegos a fait vaciller UBS
Le fonds spéculatif Archegos qui avait implosé a eu un impact considérable sur les banques helvétiques, en particulier sur Crédit Suisse. UBS, même si elle ne s’en est pas sortie indemne, n’a pas été aussi touchée que son homologue. Avec ce scandale impliquant le gestionnaire de patrimoine Archegos, UBS a subi une perte de 434 millions d’euros au premier trimestre .
La banque a toutefois su redresser la barre lors des trois mois suivants, et ce, en mettant à contribution tous ses branches et services. Mais plus particulièrement, UBS s’est refait une santé grâce aux nouveaux actifs sur lesquels elle prélève une commission. Entre début avril et fin juin, ces derniers ont atteint 25 milliards de dollars.
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La rentabilité est au rendez-vous
Que ceux qui disposent d’un compte chez UBS se rassurent donc et n’envisagent pas de changer de banque. Leur établissement se porte bien.
En témoignent les bénéfices nets qui ont progressé de +63 % ainsi que le nombre important de nouveaux clients dans le courant du second trimestre.
ImportantÀ elle seule, la gestion de fortunes est à l’origine de 50 % de cette hausse, l’activité ayant rapporté au total 1,3 milliard de dollars .
Au-delà des espérances
À la fin du premier trimestre, rien ne laissait présager des résultats aussi satisfaisants pour UBS lors des trois mois suivants. Les analystes tablaient sur un bénéfice global inférieur de 21 % à celui effectivement constaté.
Outre les rendements en hausse (ceux résultant des investissements des fonds propres se sont accrus de 19,3 %), les bonnes performances de la banque au deuxième trimestre s’expliquent également en partie par les charges en baisse. D’après les chiffres communiqués par la banque, son ratio des coûts sur les revenus est retombé à 71,8 % .