Les banques françaises récupèrent en bourse, l'Italie assouplit sa taxation bancaire
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Alors que les géants bancaires français BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole regagnent du terrain sur le marché boursier, en Italie, le gouvernement Meloni fait un pas en arrière concernant sa proposition de taxer les profits exceptionnels des banques du pays. Un rétropédalage qui vise à rassurer les marchés et les investisseurs. Explications.
Rebond des banques françaises en bourse
Après un début de semaine tumultueux marqué par des pertes considérables, les poids lourds du secteur bancaire français, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, sont parvenus à inverser la tendance en Bourse.
L'agitation a été déclenchée par une proposition inattendue de l'Italie visant à imposer une taxe sur les « profits exceptionnels » réalisés par ses banques nationales, des gains influencés par les récentes hausses de taux d'intérêt de la BCE.
ImportantA l’instar des autres banques en Europe, les établissements bancaires italiens ont bénéficié d’une hausse notable de leurs revenus nets d'intérêts suite à l'augmentation des taux, sans pour autant relever la rémunération des comptes courants de leurs clients.
Cette annonce a eu un impact majeur sur l'ensemble du secteur financier européen, avec des effets ressentis sur la valeur boursière. Néanmoins, Rome a rapidement atténué les inquiétudes en indiquant que cette nouvelle taxe serait limitée à 0,1% des actifs des banques concernées.
L'Italie cède le pas au marché financier
L'annonce par le gouvernement italien d'une proposition de taxation des « surprofits » bancaires à un taux de 40 %, avec un plafond à 25 % des actifs des banques, a provoqué une onde de choc sur les marchés. En réponse à cette proposition, les actions des banques italiennes ont chuté de manière significative, avec une perte estimée à plusieurs milliards d'euros de capitalisation boursière en une seule journée.
ImportantDans un revirement surprenant, le gouvernement italien a réduit l'impact projeté de la taxe, en fixant un plafond maximal de 0,1 % des actifs bancaires, ce qui contraste nettement avec la valeur de 25 % annoncée initialement.
Cette décision, guidée par un pragmatisme économique, a contribué à restaurer la confiance sur les marchés et à minimiser les répercussions potentielles de la taxe sur les institutions bancaires françaises.
A retenir
- Les banques françaises ont fait preuve d'une remarquable résilience en Bourse face à une période tumultueuse marquée par une proposition de taxation en Italie.
- Le pragmatisme économique du gouvernement italien en revenant sur sa décision est un signal positif pour les investisseurs et pourrait influencer d'autres décisions similaires en Europe.