Banque en ligne : BNP Paris et Hello bank dans la course pour reprendre les clients d’Orange Bank
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Alors que la vente d’Orange Bank bat de l’aile, la banque en ligne réfléchit à transférer ses 2 millions de clients en Europe. Une option dont pourrait se saisir BNB Paribas pour que sa filiale Hello bank devienne plus compétitive.
Orange Bank, la filiale de l’opérateur télécom Orange, ne semble toujours pas trouver un repreneur pour 100% de son capital. Et pour cause, la banque en ligne “a encore perdu 200 millions d'euros, portant à un milliard d'euros les pertes cumulées depuis son lancement en 2017”, selon le site d’information MoneyVox.
L’exemple du modèle ING
De fait, la banque en ligne envisagerait un plan B : “le transfert de sa clientèle et la restructuration en propre de sa filiale, avec 826 collaborateurs et un système informatique en cours de migration”, indiquent les Echos.
Une option qui s’inspire du choix de la banque en ligne néerlandaise ING, qui en 2022, a décidé de conclure un accord de partenariat avec Boursorama. Avec pour résultat, un transfert des clients d’ING France vers la filiale de Société Générale.
Renforcer Hello bank
Pour concurrencer cette dernière, BNP Paribas pourrait être intéressée par la reprise de la clientèle d’Orange Bank, selon Les Echos. Ce qui lui permettrait de renforcer sa banque en ligne Hello bank.
Forte de ses 750 000 clients, elle passerait ainsi à 2,75 millions d’utilisateurs, en ajoutant la clientèle d’Orange Bank dans ses rangs. De quoi être un concurrent de taille à Boursorama Banque, qui revendique aujourd’hui 4,9 millions de clients. Une opportunité dont pourraient également se saisir le Crédit Agricole ou le Crédit Mutuel.
Aucune offre de reprise “acceptable” à ce jour
Par ailleurs, le groupe Société Générale pourrait également être sur le coup, pour consolider la domination de sa banque en ligne Boursorama. Toutefois, aucune de ces banques mutualistes, ni BNP Paribas, n’ont fait de commentaire. Interrogé par les Echos, Orange a seulement indiqué que « le groupe a reçu plusieurs marques d'intérêt de la part des investisseurs qui sont en cours d'examen ».
Pour l’heure, la seule certitude, c’est qu’une vente d’Orange à 100% de son capital ne soit pas à l’ordre du jour. « Cela fait plusieurs semaines qu'il n'y a plus d'échanges autour des offres avec les fonds », selon une source des Echos.
Une option mise sur pause, car les offres reçues par Orange jusqu’à l’heure ne sont « soit pas solides, soit pas acceptables », a indiqué une autre source aux Echos.