Le paiement sans contact mobile, c’est-à-dire le fait de payer avec son Smartphone juste en approchant son appareil du terminal de paiement, soulève certaines craintes chez les commerçants. Les transactions réalisées avec cette solution génèrent en effet certains risques chez les marchands, des risques qu’ils souhaitent contrôler. Tour d’horizon !
Le paiement sans contact explose en France. En témoignent la multiplication des cartes sans contact pour ne citer que celles du Groupement Carte Bancaire CB ou encore la carte que Carrefour Banque vient récemment de proposer avec son compte courant C-Zam.
Les statistiques de l’AFSCM (Association Française du Sans Contact Mobile) indiquent par ailleurs que le volume de transactions effectuées avec ces cartes ont progressé significativement. 46,5 millions de paiements avec carte sans contact ont en effet été effectués sur le seul mois de mai 2016. Quid du paiement mobile sans contact ?
Bien que les solutions permettant de payer en magasin avec un Smartphone sont de plus en plus nombreuses (Apple Pay, Paylib, Orange Cash, etc.), le volume de transactions reste toutefois assez limité. Pour autant, la perspective d’une croissance rapide suscite quelques inquiétudes chez les commerçants.
Jean-Michel Chanavas, délégué général chez Mercatel (think tank représentant une centaine de grandes enseignes de distribution), explique que
Le mobile utilise l'infrastructure du paiement sans contact avec une carte mais, contrairement à celle-ci, un Smartphone interagit avec son environnement. Dans ce nouvel écosystème, les commerçants se retrouvent dans la situation du propriétaire d'une maison qui aurait donné la possibilité à tous ses voisins, quels qu'ils soient, de rentrer chez lui sans toquer à la porte.
Le paiement mobile en magasin expose les commerçants à un triple risque lié à la sécurité des transactions réalisées avec les différents moyens de paiement, au coût de ces derniers et à leur impact sur la relation client.
Jean-Michel Chanavas explique que
Si le paiement mobile échoue ou fait l'objet d'une fraude, le premier interlocuteur du client sera le marchand. Il est donc important que nous sachions comment chaque solution fonctionne
Jean-Michel Chanavas
Sensible à cette préoccupation, le Groupement Carte Bancaire CB aspire à remédier à cette situation.
Contrairement à une carte, chaque transaction réalisée avec un mobile fait l'objet d'une autorisation préalable de la banque qui a distribué la solution de paiement utilisée. Elle assumerait en outre toute la responsabilité et les risques de fraude : les commerçants tout comme les consommateurs sont donc protégés
Loys Moulin
La nécessité d’« une charte de bonne conduite »
Une autre crainte, plus difficile à apaiser, frappe par ailleurs les commerçants : de nouveaux acteurs dérobent leurs données et que ceux-ci les utilisent pour développer des offres concurrentes.
Le délégué général de Mercatel souligne qu’actuellement, en dépit du meilleur encadrement de l’exploitation des données personnelles,
Les commerçants n'ont pas de relations contractuelles avec les propriétaires des solutions de paiement mobile. Ce sont donc les banques et les grands réseaux de paiement qui doivent en obtenir des engagements afin de mettre en place une charte de bonne conduite auprès des commerçants.
Mercatel prévient que cette charte devrait émerger avant le début de l’été afin d’éviter que les commerçants ne plafonnent l’acceptation du paiement mobile à 20 euros au lieu des 300 euros actuels.
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