Les banques européennes en tête de liste des priorités dans les prochaines années
À l'approche de l’élection présidentielle française, les problèmes des banques reviennent au cœur de l'actualité et demeurent prioritaires.
En 2017, en plus des problèmes habituels, le président entrant va être confronté à un nouveau casse-tête : la santé des banques européennes. Et bien que l'Italie et l'Allemagne soient les pays les plus concernés par le problème de fragilité, les répercussions dans la zone euro seront inévitables.
Depuis la crise de 2008, certaines enseignes ont su apprendre des erreurs du passé, mais d'autres n’arrivent pas à se relever. Des solutions comme l'argent immobilisé et la limitation des activités spéculatives sont proposées.
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Consolider l’union bancaire
Les événements de 2008 ont vraiment bouleversé le secteur bancaire européen. Et aujourd'hui, les professionnels pensent qu'aucun établissement n'est encore à l'abri d'une éventuelle faillite. Et puisque la zone euro est un système financier aux rouages complexes, la contagion sera inévitable.
La France se soucie principalement de la situation des banques en Allemagne et en Italie puisqu'il s'agit de ses premiers partenaires. Un fond de secours de 55 milliards a été récolté afin d'aider les États européens à faire face à une éventuelle crise.
Mais avec l'effet domino que pourrait engendrer cette dernière, la somme ne sera jamais suffisante. C'est ici qu'interviennent les moyens politiques. Les dirigeants de l'Union des 27 devront trouver des solutions rapides pour renforcer la solidarité bancaire des États membres. Un accord devrait même être établi pour éviter que l'union n'explose suite à une crise mal maîtrisée.
Un système bancaire fragile
La faiblesse des banques se remarque à travers le système qu'elles adoptent dans la gestion de leur fonds. On pourrait, en guise d'exemple, prendre le cas de la Monte dei Paschi, l'une des plus grandes Banques d'Italie.
L'établissement enregistre le plus haut taux de créances à risques alors qu'on sait bien que c'est à cause des problèmes de subprimes que de nombreuses structures se sont affaiblies. En France, cet indice est encore gardé à moins de 5 %. La situation de la Deutsche Bank mérite également d'être rappelée.
Reconnue pour son rôle dans l'économie américaine, cette enseigne semble être actuellement en mauvaise posture. Déjà, ses activités ne cessent de se détériorer, mais avec l’élection de Donal Trump, l'avenir de l'établissement est assez douteux. Et puis, il y a enfin l'arrivée des banques en ligne comme l'Orange Bank qui sont en train d'acquérir une certaine renommée sur le marché.