Les conséquences de la diffusion inconsidérée du relevé d’identité bancaire auprès de tiers (RIB), ou de leur vol, peuvent être dramatiques pour le titulaire du compte concerné. Les informations qu’il contient sont en effet susceptibles d’être employées pour procéder à des opérations frauduleuses. D’autres solutions existent pour éviter d’avoir à fournir ces données pour effectuer certaines transactions.
Le RIB est un document établi par les banques pour chacun de leurs clients. Il comprend tous les éléments qui permettent de renseigner sur les spécificités du compte (IBAN, code BIC de l’établissement financier, etc.), la domiciliation de la banque et les coordonnées personnelles du titulaire (nom, adresse postale).
Outre son rôle de « carte d’identité », le RIB est souvent réclamé lors de certaines opérations, notamment les virements, les prélèvements automatiques, les mandats de paiement, les domiciliations de salaires, les règlements d’achats récurrents et certains services bancaires.
Les informations contenues dans le relevé d’identité bancaire doivent être envisagées comme des données confidentielles qu’il serait particulièrement imprudent de diffuser sans précautions. De manière générale, le RIB pourrait être utilisé par des personnes malveillantes pour effectuer des opérations à l’insu du titulaire du compte. L’émission d’ordre de prélèvements frauduleux représente un danger majeur.
Les systèmes de sécurisation actuels sont heureusement assez fiables pour bloquer de telles intentions. De plus, l’identifiant créancier SEPA (ICS) peut être réclamé par certaines banques, mais les modalités de traitement de ce type d’opérations peuvent différer en fonction des enseignes. Des risques d’escroqueries restent élevés.
Le hameçonnage (ou phishing) constitue une autre manœuvre illégale qui peut être effectuée avec un RIB soutiré en ligne. Les informations personnelles du titulaire du compte peuvent être employées à des fins malhonnêtes. Enfin, l’usurpation d’identité est également possible.
Afin d’éviter tout danger d’utilisation frauduleuse, il est recommandé de ne communiquer son RIB qu’à des tiers de confiance, et uniquement en cas de nécessité. D’autres options peuvent remplacer le recours aux solutions d’envoi d’argent qui requièrent cette information : Paylib, Paypal, Lydia, etc.
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