Moneezen, l’appli pour éviter les frais de découvert bancaire
Malgré les efforts des banques pour plafonner certains frais, les incidents bancaires continuent de coûter cher aux Français. Pour les ménages modestes, la peine est double, puisque leurs revenus faibles sont encore grevés par ces charges. C’est pour éviter les agios aux particuliers qu’est née Moneezen, une application d’alerte en cas de menace de découvert.
Un service d’alerte gratuit pour éviter le découvert bancaire
Selon plusieurs études récentes,
« Plus d’un Français sur cinq finit systématiquement le mois dans le rouge ».
Et contrairement aux idées reçues, le découvert bancaire ne concerne pas uniquement les étudiants :
Important Les revenus mensuels de 47 % des personnes qui se retrouvent dans une telle situation dépassent 3 000 euros.
Clément Carjat, le fondateur de la startup Moneezen, en a lui-même été victime durant ses études.
C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à développer cette application afin d’éviter les commissions d’intervention, les frais de rejet, etc. Celle-ci s’appuie sur le service Budget Insight, qui bénéficie de la reconnaissance de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (APCR) et qui permet à la solution de collecter des données relatives aux comptes bancaires associées.
L’analyse des mouvements d’argent par des algorithmes et un outil de machine learning permettent d’anticiper les prochains décaissements et encaissements.
Si un risque de déficit de trésorerie est identifié, Moneezen calcule son montant probable et avertit l’utilisateur par SMS ou email.
Ce dernier a le temps de prendre des mesures pour éviter l’incident de paiement : soit il alimente son compte, soit il souscrit un microcrédit directement auprès de la jeune pousse.
Un microcrédit à petit prix pour combler ses besoins de trésorerie
Outre son service gratuit d’alerte anti découvert bancaire, Moneezen distribue en effet des prêts d’un montant variant entre 50 et 300 euros et dont la durée de remboursement est plafonnée à 25 jours.
Ce service est accessible en contrepartie d’un abonnement annuel payable par mensualités de 1,99 euro. Outre ce coût forfaitaire, l’emprunteur doit payer des intérêts fixes compris entre 1,5 à 3,8 euros.
Même en additionnant ces différentes dépenses, le client s’en sort mieux qu’en cas d’application des tarifs standards des établissements bancaires historiques.
Ces petits financements ont été pensés pour permettre au client de solder sa dette dans des délais très courts et d’en contracter un autre dès qu’il en ressent le besoin. La startup n’impose aucun nombre maximum d’emprunts afin d’être toujours en mesure de répondre aux attentes des personnes en difficulté.