HSBC : hausse des frais de découvert et suppression des frais quotidiens
La banque HSBC a décidé de supprimer les frais quotidiens à payer par les clients britanniques titulaires de compte et ayant effectué un emprunt. Cette décision a pour conséquence une hausse significative des frais de découvert. Le but de la manœuvre est de pouvoir présenter un taux unique, que la banque a fixé à 39,9 %.
Une clarté qui se paie cher
D’après le responsable des prêts et des paiements au sein de l’agence anglaise de HSBC,
« L’adoption de ce taux fixe pour les frais de découvert a pour but de présenter une grille tarifaire plus lisible aux clients ».
La banque assure également que, pour environ 70 % de ses clients britanniques,
« Le découvert bancaire coûtera moins cher, et surtout, ils seront placés sur le même pied d’égalité ».
Et pourtant, cette initiative peut paraître préjudiciable pour les clients, au vu de l’augmentation opérée. En effet, actuellement les frais oscillent entre 9,9 % et 19,9 % des intérêts des découverts arrangés.
Important Mais à l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure, c’est-à-dire vers mi-mars de l’année prochaine, ils seront fixés à 39,9 %.
Une hausse dont les impacts seront bien ressentis par les clients.
Une adaptation face aux restrictions de la FCA
L’adoption du taux fixe n’est pas la seule mesure prise par HSBC concernant le découvert. Il a également été décidé que les frais quotidiens d’utilisation, lesquels se chiffrent à 5 £, ne seront plus facturés. De même, pour les découverts non autorisés, les frais maximums y afférent seront désormais de 20 £ au lieu de 80.
La volonté d’apporter de la transparence à ses tarifs est bien réelle pour HSBC, mais elle ne constitue pas la seule raison de ces changements. La banque réagit aussi aux restrictions émises par le « Financial Conduct Authority » (FCA).
En effet, l’instance de régulation du secteur financier au Royaume-Uni a récemment émis plusieurs nouvelles règles concernant le découvert bancaire. Elle compte bien surveiller de près les agissements des banques et protéger les clients d’une éventuelle tarification abusive. De ces propres mots, l’instance part en guerre contre
« Les découverts dysfonctionnels ».