Orange n’entend pas céder ses « tours » à JP Morgan
Dans un communiqué récent, Orange dément les fausses rumeurs concernant sa prétendue entente avec JP Morgan en vue de la cession de ses tours mobiles. L’opérateur historique avoue avoir songé à se séparer d’une partie de ses infrastructures pour dégager des liquidités, mais pour l’instant, aucune décision n’a été prise en ce sens.
Orange ne va pas imiter SFR et Bouygues Telecom
Orange joue sur plusieurs tableaux. En plus d’être un acteur de téléphonie mobile, la compagnie vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc en laçant sa banque mobile.
Mais à l’instar du secteur de la téléphonie, la concurrence est rude dans l’univers de la banque. Pour le moment, son activité bancaire, qui en est à ses balbutiements, n’est pas encore rentable. Au contraire, celle-ci présente aujourd’hui un important besoin de liquidité. D’où la rumeur relayée par le service d’information TMT Finance, selon laquelle Orange prévoirait de vendre ses tours de télécom à JP Morgan.
Il est vrai que, confrontés au même problème, d’autres opérateurs, tels que Bouygues Telecom ou encore SFR, ont choisi de céder leurs tours mobiles ; des infrastructures très recherchées par les investisseurs.
Mais Orange s’accorde encore un délai de réflexion et nie tout contact avec le groupe bancaire américain.
Selon son PDG,
si les tours et les millions de kilomètres de fibres optiques en possession de la firme sont autant convoités, c’est parce qu’ils sont d’une importance capitale et que s’en séparer pourrait être une erreur.
TMT Finance parle d’une prise de participation en plus de la cession
Selon le site d’information,
la banque JP Morgan ne se contentera pas de se porter acquéreur des actifs évoqués, mais songerait également à devenir actionnaire (certes minoritaire) chez l’opérateur mobile.
Là encore, l’information a été balayée d’un revers de main par le principal concerné.
Pour information, alors qu’elle est présente dans le monde entier, Orange disposerait d’une infrastructure réseau, dont la valeur avoisine la dizaine de milliards d’euros, rien que dans l’Hexagone. D’ailleurs, l’opérateur a fait de la maximisation des valeurs de ses actifs une de ses stratégies de base.