Les comptes en ligne sont devenus incontournables
Les banques traditionnelles ont dû s’adapter et changer de stratégie pour contrer l’avancée des néobanques, fruits de la révolution numérique. Ainsi, bon nombre de ces établissements ont lancé leurs propres filiales internet, conscients de l’engouement croissant des Français pour la banque en ligne.
L’investissement dans le digital va bientôt être payant pour ceux qui ont franchi le pas
Pour bon nombre d’établissements bancaires, le passage au numérique a nécessité un investissement et des sacrifices importants. Longtemps, les banques en ligne n’arrivaient pas à dégager des marges bénéficiaires, une situation qui est sur le point de changer.
En effet, les banques « Nouvelle Génération » sont désormais bien ancrées dans l’univers bancaire, comptant comme clients majoritaires les jeunes de 18 à 40 ans. Cette génération, appelée « Millenials », est très sensible aux nouvelles technologies, ce qui fait que bon nombre d’entre eux, par exemple, préfèrent posséder un compte en ligne plutôt qu’un compte en agence.
Important Ils apprécient la rapidité des opérations et la possibilité d’y accéder directement depuis leur Smartphone, sans déplacement en agence.
La révolution numérique s’est fortement accélérée ces 5 dernières années
Pour les acteurs bancaires, l’investissement dans le numérique s’est surtout enclenché 5 ans auparavant pour les plus visionnaires d’entre eux. Les autres ont pris un peu de retard et ont surtout franchi le pas il y a 3 ans.
Au vu du contexte actuel, leur choix a été judicieux, puisque les néobanques continuent d’accaparer une part grandissante du marché.
Selon une étude menée par un éditeur de logiciels bancaires, « même si les banques traditionnelles ne vont pas totalement disparaitre du paysage, leur rôle est appelé à s’amoindrir à l’avenir ».
Même s’ils sont très peu (voire, pas du tout) proposés aux entreprises, les comptes en ligne représentent aujourd’hui 75 % des comptes personnels ouverts dans les pays développés, en particulier en Europe, aux États-Unis, au Canada et en Australie.
Les professionnels vont donc constituer l’essentiel de la clientèle des banques classiques, mais pour combien de temps encore ?