Les associations de défense des consommateurs militent pour une uniformisation des frais bancaires
Les sollicitations émises par les associations de défense des consommateurs concernent les frais d’incidents bancaires. Plafonnés à 20 euros pour les souscripteurs de l’offre spécifique et à 25 euros pour les ménages en difficulté, les frais d’incidents ne devraient faire aucune distinction entre les clients des banques, tout le monde étant actuellement victime de la pandémie de Covid-19.
Le nombre de ménages en difficulté va augmenter de manière significative
Sur le plan macroéconomique, la pandémie de Covid-19 a déjà occasionné des pertes se chiffrant en plusieurs dizaines de milliards d’euros.
À une échelle moins importante, l’impact du confinement est également non négligeable sur les finances des ménages français. Inéluctablement, nombreux seront ceux qui vont se retrouver en situation précaire. Alors que les cicatrices de la crise des Gilets jaunes ne s’étaient pas encore entièrement refermées, ils sont aujourd’hui frappés de plein fouet par une crise beaucoup plus dévastatrice et dont l’issue reste incertaine.
Dès lors, des associations souhaitent voir les établissements bancaires pousser plus loin les efforts déjà fournis pour régler la crise des Gilets jaunes et, notamment, revoir leurs critères sur les frais bancaires liés aux incidents.
Tout le monde sur le même pied d’égalité
Important Les associations ne demandent pas un abaissement du plafond déjà établi concernant les incidents bancaires, mais une application généralisée. Les clients ayant souscrit à l’offre spécifique et ceux appartenant à la catégorie « clients fragiles » ne devraient pas être les seuls à en bénéficier.
Selon la FBF (Fédération bancaire française),
Les établissements bancaires ne sont pas favorables à une généralisation du plafond, bien qu’ils soient disposés à étudier la situation financière de tous leurs clients.
Pour l’heure, la solution explorée et privilégiée par le plus grand nombre est la promotion de l’offre spécifique.
Les associations ne souhaitent pas se contenter de ce refus et ont fait appel au ministre de l’Économie pour convaincre les banques de revenir sur leur position. L’idéal serait d’obtenir des banques le même type d’engagement que lors de la résolution de la crise des Gilets jaunes, quand elles ont promis de geler leur tarif pendant une année.