Promouvoir les paiements alternatifs pour ne pas propager le coronavirus en Afrique
Pour le moment, l’Afrique est le continent le moins touché par la pandémie de Covid-19. Mais elle s’attend à une recrudescence du phénomène et met tout en œuvre pour ralentir la propagation du virus. Outre le confinement préconisé un peu partout, les acteurs financiers souhaitent sensibiliser les Africains quant au danger que représente l’emploi de l’argent liquide actuellement.
Adopter les paiements alternatifs plus tôt que prévu
Pour familiariser les consommateurs africains à l’usage de la carte bancaire, du paiement mobile et des autres alternatives au cash, les établissements bancaires et les opérateurs téléphoniques comptaient prendre leur temps.
Mais l’urgence sanitaire actuelle à laquelle fait face l’humanité les oblige à accélérer la cadence.
Important L’usage de l’argent liquide pouvant véhiculer rapidement le coronavirus et favoriser sa propagation, les banques et les opérateurs téléphoniques ont donc mis en place des campagnes de sensibilisation.
Ces acteurs financiers encouragent ainsi les consommateurs à payer par « mobile money », par e-paiement, par carte ou bien par virements bancaires.
Pour rappel, le « mobile money » et le « mobile banking » sont des concepts très récents pour les Africains, puisqu’ils sont arrivés sur le continent il y a à peine trois ans.
Je compare les offres bancaires
Les banques veulent éviter que les clients se déplacent dans les agences
Pour l’heure, la majorité des clients ont pour habitude de retirer de l’argent liquide pour leurs transactions quotidiennes. Pour cela, ils se déplacent en agences ou font la queue aux distributeurs. Les virements et paiements par carte sont rares, par crainte de frais bancaires élevés.
Mais aujourd’hui, confinement oblige, les établissements bancaires exhortent les clients à user des solutions technologiques, de manière à éviter les déplacements, mais surtout les attroupements qui favorisent la transmission du virus.
Parmi les acteurs de cette vaste campagne de sensibilisation se trouvent les principales banques du continent, ainsi que les opérateurs MTN, Orange, Airtel, Vodacom ou encore Safaricom.
Les billets de banque véhiculent-ils vraiment le virus ?
Les établissements bancaires et opérateurs téléphoniques ne se sont pas vraiment attardés sur la question avant de lancer leur campagne de sensibilisation. Mais l’existence ou non d’un risque accru de transmission du virus par des billets de banque a occasionné des débats houleux au sein de nombreux organismes (financiers et scientifiques).
La Chine aussi n’a pas attendu d’avoir la réponse à cette question avant de prendre une décision radicale concernant les billets en provenance des principaux foyers de l’épidémie. Les billets ont été soit désinfectés, soit détruits.