Comparées à leurs voisines européennes, les banques françaises taxent beaucoup plus lourdement leurs clients en facturant des frais élevés, révèle une étude récente. En effet, la CCSF a remarqué que pour les clients des établissements français sujets à un rejet de prélèvement, la note peut être particulièrement salée. Une pratique largement critiquée par les différentes associations de protection des consommateurs.
Un peu partout en Europe, les acteurs du marché bancaire se sont multipliés. Et malgré l’apparition des néobanques et autres banques dématérialisées connues pour leur politique de tarifs réduits, les principaux établissements français font encore figure d’exceptions, comparés à ceux des autres pays de l’Union.
D’après Serge Maître, porte-parole de l’Association française des usagers des banques (Afub),
« Les pouvoirs exécutifs dans l’Hexagone accordent encore trop de liberté aux banques, notamment dans la façon dont celles-ci gèrent les refus de prélèvement et autres soucis de paiement ».
Serge Maître.
À cause de l’absence d’encadrement, les banques ont carte blanche pour fixer les tarifs sur les incidents.
Important Lorsqu’un prélèvement est refusé, le titulaire d’un compte en France se voit pénaliser en moyenne de 18 euros. Plus étonnant encore, si le client n’arrive pas à réapprovisionner son compte, à chaque rejet, il devra une nouvelle fois payer des frais de pénalité.
D’après l’étude menée par la CCSF,
« 50 % des clients ayant connu un rejet ont été sanctionnés au moins deux fois ».
Une pratique qui est, en principe, interdite par la loi.
À titre de comparaison, le deuxième pays d’Europe à appliquer les tarifs les plus élevés est la Belgique, avec un frais de rejet qui s'établit en moyenne à 7,50 euros, moins de la moitié de ce qui se pratique en France.
Les clients les mieux lotis sont ceux des banques espagnoles qui ne paient que 1,80 euro pour un refus de prélèvement.
Particulièrement pénalisant pour les ménages en difficulté, les frais bancaires liés aux rejets accélèrent le surendettement.
Voilà pourquoi les différentes associations de consommateurs, représentées par Serge Lemaître, exhortent les autorités à trouver une solution dans les plus brefs délais. Mais jusque-là, toutes les tentatives de régulations opérées par l’État n’ont pas eu l’effet escompté.
Les incidents bancaires constituent une manne financière importante pour les banques, les poussant sans cesse à user de stratagème pour contourner la règlementation.
Faites des économies, suivez l’activité de vos comptes et simulez un achat immobilier ou un crédit consommation.
Meilleurtaux Placement Reprenez le pouvoir sur votre épargne.Suivez la performance de tous vos contrats (assurance vie, retraite, immobilier, défiscalisation) et re-versez facilement. Garantie 0 paperasse.
Meilleurtaux Partenaires L’application gagnante pour les professionnels.Augmentez votre chiffre d’affaires immobilières, gagnez en efficacité lors des premières visites, développez votre business au delà de l’immobilier et travaillez votre image et votre réputation.
Attention, vous pouvez être sollicités par de faux conseillers Meilleurtaux vous proposant des
crédits et/ou vous demandant de transmettre des documents, des fonds, des coordonnées bancaires,
etc.
Soyez vigilants · Meilleurtaux ne demande jamais à ses clients de verser sur un compte les sommes
prêtées par les banques ou bien des fonds propres, à l’exception des honoraires des courtiers. Les
conseillers Meilleurtaux vous écriront toujours depuis une adresse mail xxxx@meilleurtaux.com
Vous avez un doute sur l’un de vos contacts ou pensez être victime d’une fraude ? Consultez notre guide.