Les banques préparent déjà la rentrée pour les candidats qui réussiront le baccalauréat. En effet, elles développent de nombreuses offres pour séduire cette clientèle prometteuse. En plus des prêts étudiants, la concurrence s’intensifie au niveau des tarifications, des packages, des services gratuits, etc. Les futurs étudiants doivent toutefois rester vigilants pour trouver la formule la plus adaptée à leurs besoins.
Après le stress des examens et la célébration des résultats, les nouveaux bacheliers devront faire face au dilemme du financement de leurs études. Le premier objectif est de trouver la meilleure offre bancaire pour couvrir l’ensemble de ses besoins, mais à un coût raisonnable.
Même si les parents sont parfois impliqués (caution, aide au remboursement, etc.), l’étudiant reste le principal responsable de l’emprunt et doit donc prêter attention à ses engagements.
Les offres actuellement disponibles sur le marché sont assez favorables aux jeunes. De nombreux prêts étudiants affichent en effet des taux d’intérêt à moins de 1 %. De plus, les établissements bancaires rivalisent d’imagination pour attirer cette nouvelle clientèle.
Aujourd’hui, il faudrait prévoir en moyenne 40 000 euros de frais de scolarité pour poursuivre un cursus en école de commerce. Si le futur étudiant reçoit une aide de 15 000 euros de ses parents, il ne lui restera plus que 25 000 euros à trouver pour compléter cette somme.
En effectuant un prêt sur cinq ans, son assurance devrait lui coûter dans les 200 à 600 euros par an, à condition de bénéficier de frais de dossier gratuits. Tout dépend en définitive de la banque considérée et du TAEG (Taux annuel effectif global) appliqué. Ce taux est d’ailleurs décisif dans un comparatif bancaire.
Au-delà des prêts, la majorité des grandes banques proposent des offres et des packages spécialement pensés pour les étudiants. En effet, ces derniers représentent virtuellement de futurs bons clients des banques. Ces dernières s’efforcent donc de les attirer et de les fidéliser pendant qu’ils sont encore en train de se préparer à entrer dans la vie active.
Ainsi, dès ce mois-ci, certains établissements proposent des services bancaires gratuits durant la première année. D’autre part, les professionnels du secteur s’appliquent à identifier les attentes de la nouvelle génération d’étudiants pour développer des produits plus attrayants.
Actuellement, les étudiants ont surtout besoin d’avoir une carte bancaire, d’accéder à leur compte en ligne, de disposer d’une offre favorisant leur mobilité et, éventuellement, d’un compte autorisant les découverts.
Les banques en ligne comme Orange Bank, Fortuneo Banque ou Boursorama Banque sont en mesure de proposer ce type de prestations, même si ces enseignes ne proposent pas réellement d’offres destinées aux étudiants.
Par exemple, la carte bancaire est généralement gratuite sous condition d’utilisation ou de revenus. Néanmoins, leurs services permettent la plupart du temps de couvrir des besoins de cette tranche de population.
Au-delà des frais bancaires, l’étudiant doit analyser de façon globale les formules disponibles sur le marché pour trouver le produit le plus adapté à son cas. Le TAEG fait partie des premiers critères permettant de comparer les offres des banques. Ce taux tient notamment compte des frais de dossier et des intérêts du crédit. Actuellement, les frais de dossier sont souvent nuls pour la majorité des banques.
L’assurance de prêt, en revanche, est généralement facturée de 0,20 à 0,50 % de la valeur de l’emprunt. Elle couvre entre autres l’invalidité, l’incapacité ou le décès. Néanmoins, cette assurance est en principe facultative pour les souscripteurs.
Un taux d’appel unique et particulièrement attractif est souvent proposé de juin à octobre pour séduire les futurs étudiants. Certaines banques vont même plus loin en accordant certains privilèges à une partie de leur clientèle.
Elles peuvent, par exemple, appliquer des taux inférieurs au barème habituel pour les jeunes intégrant des écoles partenaires. Ces traitements de faveur sont à la fois avantageux pour les étudiants, les banques et les établissements en question.
La Banque Postale propose ce type d’offre aux élèves de 110 écoles partenaires tels que la Neoma Business School, Audencia ou l’Inseec. Les jeunes inscrits dans ces établissements ont accès à un taux de 0,80 %, au lieu du barème standard à 0,90 %, indépendamment de la durée du prêt et du montant total emprunté.
BNP Paribas a également mis en place un dispositif similaire comme l’indique son responsable marketing du marché des particuliers, Francis Delchier :
Notre taux de base s’élève à 1,50 % en dehors de nos promotions régulières. Toutefois, nous avons signé plusieurs centaines de partenariats avec des écoles à qui nous concédons entre 0,80 et 1 % hors assurance.
En plus du TAEG, il est aussi important d’analyser les options disponibles, à l’instar du décaissement fractionné. Souvent gratuite, cette option permet, par exemple, d’emprunter 25 000 euros à la rentrée 2019 pour payer progressivement ses frais de scolarité. Concrètement, cette somme sera débloquée en trois fois, à chaque rentrée scolaire (2019, 2020 et 2021).
Le différé de remboursement fait également partie des options intéressantes pour les étudiants. Dans ce cas, le souscripteur ne devra rembourser le prêt qu’à la fin de son cursus, soit dans trois à cinq ans. Si l’étudiant obtient un différé total, il ne remboursera rien durant toute la période de franchise fixée par la banque.
Toutefois, d’après le responsable du crédit à la consommation du Crédit Mutuel de Bretagne, Charles-Édouard Fagon :
Mieux vaut opter pour un différé partiel, moins coûteux qu’un différé total. Dans ce cas, l’étudiant ne rembourse que les intérêts (et non le capital) pendant la période de franchise, ce qui correspond à quelques euros par mois.
Pour ceux qui souhaiteraient étudier à l’étranger, Le Crédit Agricole Île-de-France propose notamment l’option Globe Trotter. Pour 2 euros par mois, elle permet de s’affranchir des commissions sur les paiements et les retraits en devises sur sa carte.
La Société Générale propose également le même type de forfait avec son option internationale pour étudiants. Elle peut par ailleurs être résiliée dès le retour au pays.
Enfin, les néobanques représentent une alternative avantageuse pour les futurs étudiants à l’étranger. Chez Revolut, par exemple, les retraits en devises sont exonérés de frais jusqu’à 200 euros par mois. Les paiements sont, en revanche, gratuits en semaine et facturés 0,50 % le week-end. Pour les clients de N26, les paiements ne sont pas facturés, mais les retraits en devises coûtent 1,70 %.
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