Le piratage des cartes bleues se répand
Le piratage des MasterCard et autres cartes de paiement en ligne est de plus en plus fréquent. Si les sites e-commerce sont les plus utilisés pour réaliser ces délits, la multiplication des techniques de fraude ne laisse personne à l’abri. Sur Internet, de nombreux moyens de piratage sont maintenant accessibles à tous augmentant ainsi les risques de fraude.
Cela fait maintenant quelques années que les cartes de paiement digitales sont la cible des pirates informatiques. Les fraudes mineures telles que les actions de grande envergure se multiplient. Dorénavant, les internautes doivent donc se méfier aussi bien des sites e-commerce que des bases de données de certaines organisations.
Le développement croissant de la technologie et l’accès facilité aux connaissances facilitent également le piratage des cartes bleues. Afin de combattre les fraudeurs, la Gendarmerie nationale a mis en place une plateforme pour repérer et arrêter les contrevenants et les réseaux de pirates.
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Les forces de l’ordre s’organisent contre les contrevenants
Ces dernières années, si les fraudes sur les cartes de paiement digitales étaient nombreuses, les sommes prélevées n’étaient pas importantes. Les pirates prenaient quelques dizaines d’euros sur le compte de leurs victimes, quelques centaines d’euros au plus. Ainsi, lorsque les autorités remontaient jusqu’aux coupables, ces derniers n’encourraient qu’un petit rappel à la loi venant des instances judiciaires.
D’après la Gendarmerie nationale, les fraudes sur les e-cartes bleues sont passées de 2 millions en 2016 à 3,4 millions en 2017. Ces transactions malhonnêtes ont surtout été relevées sur les sites de jeux en ligne où les achats ont été payés par des numéros de cartes volées.
Récemment, la Gendarmerie nationale a lancé la plateforme de signalement Percev@l pour repérer les fraudes. Depuis son utilisation, 300 000 fraudes et plus ont été signalées. Elle a également permis de détecter des réseaux de pirates ou des fraudeurs utilisant des fonds importants.
Selon Cyril Piat, colonel de la Gendarmerie nationale, la plateforme a permis de localiser des internautes qui blanchissaient de l’argent obtenu frauduleusement grâce à des sites de jeux en ligne.
De nombreuses sources et moyens facilitent le piratage
Même si les autorités s’activent pour repérer les fraudes et les piratages à la carte bancaire, les contrevenants agissant seuls et de manière occasionnelle sont difficiles à repérer. De plus, la diversité des techniques de fraude leur complique la tâche.
Parmi les méthodes employées, la plus répandue est le phishing. Elle consiste à envoyer à la victime un e-mail depuis un site fictif et demandant la saisie des données bancaires. D’après Cyril Piat, lorsque l’internaute fournit les renseignements de sa carte de paiement en ligne, les pirates n’ont plus qu’à collecter ces derniers.
Le piratage direct des bases de données des sites de e-commerce est également apprécié par les hackers. Ceux-ci leur permettent d’obtenir assez facilement toutes les informations dont ils ont besoin. Dans certaines entreprises, il arrive que des employés revendent des données bancaires aux fraudeurs.
La propagation du Dark Web facilite également les piratages. Sur ce dernier, de nombreux guides indiquent aux néophytes comment procéder pour voler les données des cartes bancaires sans se faire repérer.