La filiale numérique de la Banque Postale espère devenir rentable d’ici 2025
Ma French Bank, filiale digitale de la Banque Postale, sera disponible cet été, après de nombreux mois de préparation pour offrir le meilleur service aux consommateurs. La banque numérique vise particulièrement les moins de 35 ans, un moyen pour la maison-mère de rajeunir sa clientèle. D’ailleurs, elle espère conquérir un million d’utilisateurs d’ici 2025.
Tout mettre en œuvre pour s’aligner avec les banques concurrentes
Les banques à distance ayant le vent en poupe, la Banque Postale a également sauté le pas en lançant Ma French Bank.
Elle part ainsi à la conquête d’un marché déjà bien fourni et devra rivaliser avec de nombreuses concurrentes bien ancrées, à l’instar de Boursorama, Orange Bank, Fortuneo, N26, Hello Bank, Monabank, etc.
Afin de se démarquer de ses rivales, la néobanque mise sur un forfait tout compris facturé à 2 euros par mois. Pour ce montant unique, l’utilisateur pourra payer et retirer de l’argent avec sa carte n’importe où dans le monde, sans frais.
En plus d’un compte sans découvert, d’une carte de paiement internationale, du paiement par Apple Pay, de la gestion du solde en temps réel, les clients auront également droit à :
- des facilités de souscription ;
- une ligne de crédit renouvelable ;
- des cagnottes gratuites à travers la plate-forme KissKissBankBank et l’outil «We Share».
La néobanque promet aussi d’enrichir ses fonctionnalités tous les six mois, avec :
- un agrégateur de comptes ;
- des livrets d’épargne ;
- des services d’assurance.
Rémy Weber, le président du directoire de La Banque Postale, annonce également
l’arrivée prochaine de l’assurance vie dématérialisée EasyVie.
Rémy Weber
Le public jeune dans la ligne de mire
Ma French Bank espère conquérir une clientèle jeune à la recherche d’autonomie, d’indépendance et de rapidité. Le lancement de cette filiale digitale représente d’ailleurs pour la Banque Postale l’occasion de rajeunir sa clientèle.
La néobanque compte gagner un million d’utilisateurs et commencer à engranger des bénéfices au cours de cinq prochaines années.
100 millions d’euros ont été investis par la banque publique avec la collaboration d’Accenture dans la création de cette banque digitale. Une dizaine de milliers de chargés de clientèle bénéficieront d’une formation et seront répartis dans les 2 000 bureaux de poste pilotes.